Sénégal : La Banque de Dakar entre en lice

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Après plusieurs mois de tractations sur l’axe Dakar-Paris-Dakar et des réglages autour de l’actionnariat majoritaire et minoritaire, la Commission bancaire de la Bceao vient de délivrer, depuis le vendredi 20 mars 2015, à la Banque de Dakar son agrément d’implantation sur le marché de Dakar.
10 milliards de f CFA libérés. Les nuits ont été longues pour les actionnaires du tour de table. La Banque de Dakar, qui devient la dernière-née du marché bancaire sénégalais, fruit d’une joint-venture entre actionnaires mixtes (européens et sénégalais) avec un apport en capital estimé à 10 milliards de f CFA entièrement libérés, a pris l’option de s’implanter à Dakar en greenfield. Après l’obtention de son agrément auprès de la Commission bancaire, vendredi 20 mars 2015, la Banque de Dakar prend ses quartiers dans les anciens locaux de la SNR (Société nationale de recouvrement), sis à l’avenue Roume.
Les travaux de l’infrastructure sont presque achevés, a commenté aux Afriques une source autorisée qui suit de très près le dossier. Selon nos informations, la BCEAO via la Commission bancaire a exigé un droit de regard sur les principaux actifs des actionnaires du tour de table, dont la majorité stratégique des actions sont amenés essentiellement par des privés espagnols et français. « Nous avons été vigilants dans la délivrance du quitus à la Banque de Dakar en procédant à des réglages au niveau de l’actionnariat. Ce qui a été retardé l’agrément », confirme une source autorisée aux Afriques.
La Bceao a posé comme condition avant la délivrance de l’agrément de domicilier en écritures dans ses livres la garantie de placement des fonds émanant d’un fonds privé d’investissement (d’un montant de 100 milliards de f CFA). La Banque de Dakar dont l’entrée sur le marché dakarois a été facilitée par le jeune frère du président Sall, Aliou Sall, sera drivée par le tandem sénégalo-espagnol Vasco-Mamadou Seck qui s’adjuge respectivement le fauteuil de directeur général et de président du conseil d’administration.

PAR ISMAEL AIDARA, RÉDACTEUR EN CHEF

Source: lesafriques.com

 

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