Double gain de cause pour l’entreprise Wari en contentieux judiciaire ces derniers mois avec l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique édité en France et le site sénégalais, Ligne directe. La Cour d’appel de Dakar en son Tribunal de grande instance hors classe et en son jugement rendu le 15 février 2017 – déclare coupables du délit de diffamation publique – les responsables de ces publications et les condamne respectivement à trois et six mois d’emprisonnement assortis du sursis. En attestent les documents de jugement en possession de Confidentiel Afrique.
C’est la fin d’un court épisode judiciaire qui a opposé l’entreprise Wari à deux publications ; à savoir : une étrangère basée à Paris (France), l’hebdomadaire Jeune Afrique et l’autre sénégalaise établie à Dakar, Ligne Directe, propriété du quotidien Enquête. Sur la base de deux ( 02 ) attestations de jugements rendus par la 2 ème Chambre correctionnelle, en possession de Confidentiel Afrique, la Cour d’appel de Dakar Tribunal de Grande Instance hors classe de Dakar en son attestation jugement rendu à la date du 15/02/ 2017 , a déclaré le Directeur de Publication de Ligne Directe coupable du délit de diffamation publique avec six d’emprisonnement assortis du sursis en application des articles 258, 261, 270 du code pénal et 704 du code de procédure pénale. Le même jugement rendu par la juridiction sénégalaise déclaré coupable le Directeur de Publication de Jeune Afrique du délit de diffamation publique et deux de ses rédacteurs coupables de complicité du même délit. Le Directeur de Publication de Jeune Afrique et ses complices rédacteurs ont été condamnés à 3 mois d’emprisonnement assortis du sursis et écopent d’une amende de 2 millions de Fcfa ( 3000 Euros ). Confidentiel Afrique se réserve de publier in extenso les attestations de jugement rendu de la 2 ème Chambre correctionnelle sur l’affaire Wari contre ces deux publications.
Youssouf Coulbaly
Confidentiel Afrique