Sénégal / Dette cachée : les États-Unis prennent une sanction contre le pays

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Le Sénégal de Bassirou Diomaye Faye vient de recevoir une mauvaise nouvelle de l’agence Standard & Poor’s (S&P) après l’audit dévoilant une « dette cachée » de 2000 milliards de francs CFA.

L’agence ne fait pas dans la dentelle. Elle a placé le Sénégal sous perspective « négative ». Heureusement, le pays conserve sa note de « B+/B ».

Il convient de souligner que la décision de S&P est moins sévère que celle de Moody’s. Cette dernière avait en effet abaissé la note du Sénégal à « B1 ».

Toutefois, ce n’est pas l’heure pour le pays de se réjouir de la décision moins lourde de S&P.

Et pour cause, elle reflète toujours les inquiétudes de l’agence quant à la capacité du pays à honorer ses engagements financiers.

S&P pointe en effet du doigt l’incertitude entourant les données budgétaires réelles et le manque de clarté sur le profil d’endettement du pays.

Des chiffres alarmants venant de l’audit dévoilant la dette cachée du Sénégal
Si S&P a pris la décision de mettre Dakar sous une perspective négative, c’est que les chiffres révélés sont alarmants.

Selon ces derniers, le déficit budgétaire moyen dévoilé est égal à 10,4% du PIB sur la période 2019-2023. Ce qui est presque le double des 5,5% initialement rapportés. Mais ça ne s’arrête pas là.

La dette publique a atteint des sommets frôlant les 83% du PIB en 2023. Ce qui équivaut à 10 points de pourcentage au-dessus des estimations précédentes.

Ce sont ces écarts qui d’une part ont fait douter S&P de la santé économique du Sénégal et d’autre part soulevé des questions sur la gestion financière de l’administration précédente. Et ce, bien que l’ex-président Macky Sall ait réfuté ces accusations.

Dans ce contexte, il est clair que le gouvernement dirigé par Ousmane Sonko devra faire face à un défi de taille : regagner la confiance des organismes économiques internationales.

Sa tâche s’annonce d’autant plus ardue que S&P prévoit une détérioration considérable de la situation budgétaire du Sénégal pour 2024, avec une croissance économique revue à la baisse à 6% et un déficit public estimé à 7,5% du PIB.

Cependant, des perspectives plus optimistes se dessinent pour 2025, avec une croissance potentielle à deux chiffres, stimulée notamment par l’exploitation pétrolière de Sangomar et de nouveaux sites d’extraction d’or.

Le défit n’est donc pas insurmontable. Néanmoins, seul le temps nous dira si Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko auront la carrure de redresser la balance.

Source: https://yop.l-frii.com/

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3 COMMENTAIRES

  1. It appear NATO is using economic coercion to open door to to be NATO plundering of Senegal. To prevent that occurrence Senegal government must be thrift plus still meet its people need for daily survival plus steps plus stages upgrading of some living conditions that will improve Senegal ability to affordably upgrade more living conditions. This is no time for corrupt government to exist in Senegal. After all it is corrupt government that was led by Macky Sall that put Senegal in deplorable condition that is intended to make or/plus keep high number of Senegal citizens living as peasants. NATO have found it much easier to plunder African nations filled with peasants. Therefore NATO want to keep as many Africans as possible peasants.
    Due remedy for Senegal will be to become member of AES.
    People of Books!
    Henry Author Price Jr aka Kankan

    • Mon “cher” Kinguiranke,

      Tu as bien lu : “seul le temps nous dira si Bassirou Diomaye Faye et Ousmane Sonko auront la carrure de redresser la balance”.

      Il y a un gros problème de carrure. Une chose est de faire le fier à bras dans des meetings politiques. Le monde concret est lui différent. Pas sûr que le dépravé gratié Ousmane Sonko en soit conscient.

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