Scrutins présidentiel et législatif perturbés au Nigeria

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Scrutins présidentiel et législatif perturbés au Nigeria
Le processus d’identification biométrique s’est avéré laborieux dans certaines régions du Nigeria, si bien que la Commission électorale y a annoncé le report du vote au lendemain, dimanche 29 mars.
AFP PHOTO/Tom Saater

Comme craint par les autorités, des combattants de Boko Haram ont attaqué des électeurs dans le nord-est du pays ce samedi 28 mars. Le bilan provisoire des deux attaques recensées est de 7 morts. Un scrutin perturbé également par les défaillances du nouveau système de vote électronique.

On craignait le pire dans l’extrême nord-est du Nigeria puisque le mois dernier Abubakar Shekau, chef du groupe islamiste armé Boko Haram, avait menacé de faire échouer le processus électoral qu’il considère comme non conforme à l’islam, c’est un message qu’il avait diffusé par une vidéo postée sur Twitter. Et au total il y a eu ce samedi deux séries d’attaques, la première en fin de matinée dans l’Etat de Gombe où des hommes armés se sont mis à tirer sur des électeurs devant un bureau de vote, ils ont tué cinq personnes. Et un peu plus tôt, deux autres localités du même Etat avaient été prises pour cible au cours d’un raid qui a tué deux personnes. Un bilan de sept morts qui est relativement faible par rapport aux menaces de Boko Haram. Ces attaques n’ont pas été revendiquées mais elle porte la signature des islamistes.

Un processus d’identification biométrique assez laborieux

Pour ce qui est du reste du pays, hormis l’explosion d’une bombe dans un bureau de vote dans le sud du pays, sans aucune victime, le scrutin s’est globalement déroulé dans le calme. Les gens sont sortis en masse pour voter. Ce sont surtout des retards qui ont émaillé ce scrutin présidentiel, en raison notamment d’un processus d’identification biométrique assez laborieux. Des problèmes qui ont été tels que la Commission électorale a interrompu le vote dans certaines zones pour le reporter à demain, dimanche 29 mars…...Lire la suite sur rfi.fr

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