Sarkozy “prêt à prendre ses responsabilités”

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Nicolas Sarkozy disait vouloir « plus de passion privée et moins de passion publique » après son échec à la primaire de la droite. © Claude Paris/AP/SIPA
Nicolas Sarkozy disait vouloir « plus de passion privée et moins de passion publique » après son échec à la primaire de la droite. © Claude Paris/AP/SIPA

L’ancien président a beau avoir pris ses distances, il n’a pas raccroché. Si Fillon perd, il prédit le chaos, à droite comme en France. Et lui en recours.

Sarkozy se rêve-t-il en recours si François Fillon perdait la présidentielle ? C’est l’hypothèse évoquée par RTL qui a recueilli les propos d’un « ancien conseiller » anonyme « qui lui a beaucoup parlé » ces derniers temps. Selon lui, Sarkozy serait prêt « à prendre ses responsabilités » si Marine Le Pen ou même Emmanuel Macron accédait à l’Élysée, car ce serait « le chaos » assuré.

Pourtant, par deux fois, l’ancien président a dit adieu à la vie politique. La première fois, le 6 mai 2012, quand il a échoué au second tour face à François Hollande, la seconde, le 20 novembre 2016, quand il a pris acte de son échec au premier tour de la primaire de la droite : « Il est temps pour moi d’aborder une vie avec plus de passion privée et moins de passion publique », avait-il déclaré avec un grand sourire devant ses soutiens… Une formule vague, qui ne fermait pas complètement la porte.

Hyperactif

Puis l’ancien président de la République était entré au conseil d’administration d’Accor. Mais, comme le remarquait Libération, c’est loin d’être un job à plein temps : « Les membres du conseil d’administration d’Accor perçoivent en moyenne 50 000 euros par an, pour une dizaine de réunions », pouvait-on lire. C’est peu pour un hyperactif comme l’ancien président.

Apparemment, Nicolas Sarkozy était resté discret lors de la crise ouverte par le Penelopegate. Mais pas inactif. Il avait manœuvré pour pousser Fillon vers la sortie, sans pour autant laisser la place à Juppé. Puis, devant la détermination de Fillon à se maintenir, il avait joué les pacificateurs. Un rôle en coulisse qui ne conviendra pas indéfiniment à un homme habitué au premier rôle. On se souvient de la chanson de Carla Bruni : « Mon Raymond, c’est lui l’patron. C’est lui qui tient la boutique. » Et plus loin : « Rien ne le décourage. »

Publié le 24/03/2017 à 12:38 | Le Point.fr

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2 COMMENTAIRES

  1. Plus qu’un grand bandit, un mafieux avec son gang François Pillon, la tradition des (François) Pilleuroccidentaux

  2. Ce bandit de grand chemin au centre de plusieurs scandales financiers, qui a assassine Khaddafi et plonge tout le sahel dans l insecurite que nous connaissons peut il encore pretendre a gouverner la france?
    Que nenni, il a plutot sa place a la cpi ou en enfer. Fillon qu il pretend remplacer n est en tout cas pas un assassin et n a pas detourne plus que lui alors qu il fetme sa gueule

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