Un crime « odieux » ; un assassinat « barbare »… Comme à l’accoutumée, l’Elysée rivalise de superlatifs après l’annonce de la mort de Michel Germaneau.
Les rumeurs sur l’assassinat de l’otage français avaient circulé, le week-end dernier. Mais il a été confirmé par la chaîne satellitaire qatarie. Dans un message diffusé, par Al-jazira, le chef d’Aqmi annonce la mort de Michel Germaneau, tué dit –il, en représailles à la mort de ses six membres, lors de l’opération militaire franco –mauritanienne.
Réagissant à cette information, l’Elyzée s’est réuni en conseil restreint, lundi dernier, autour du roi gaulois. Après avoir condamné, ce qu’il a qualifié d’acte « odieux » et « barbare », Nicolas Sarkozy a promis que ce crime ne restera pas impuni.
Aussi, Paris interdit aux ressortissants français de fouler le désert malien. Le ministère français des affaires Etrangères, Bernard « Couche –nerf », pardon Bernard Kouchner, entamera cette semaine une tournée à Bamako, Niamey et Nouakchott. Afin de leur apporter la « bonne parole ».
Oumar babi
L’exécution de l’otage français, par Aqmi, a mis le roi des Gaulois dans tous ses états. Au point d’interdire ses compatriotes de fouler le sable fin du désert malien.