Depuis février 2022, le conflit russo-ukrainien fait rage, bouleversant l’équilibre géopolitique mondial et mettant à l’épreuve les alliances internationales. Cette guerre, qui a débuté par l’offensive russe en Ukraine, a rapidement pris une dimension internationale, impliquant de nombreux pays dans un jeu d’échecs diplomatique et militaire complexe. Les nations occidentales, États-Unis en tête, ont massivement soutenu l’Ukraine, tandis que d’autres pays ont adopté des positions plus nuancées, voire favorables à la Russie. Ce conflit a non seulement redéfini les frontières de l’Europe de l’Est, mais a également eu des répercussions économiques et humanitaires considérables, forçant la communauté internationale à repenser ses stratégies de sécurité et de défense.
Une commande polonaise bloquée en Afrique du Sud
Dans ce contexte tendu, une décision surprenante de l’Afrique du Sud vient de mettre en lumière les ramifications complexes de ce conflit. Le Comité de contrôle des armes conventionnelles de Pretoria a récemment bloqué une importante commande de munitions destinée à la Pologne. Cette décision inattendue soulève des questions sur les motivations réelles de l’Afrique du Sud et ses alliances sur la scène internationale.
La commande en question, d’une valeur de 44 millions d’euros, portait sur des milliers de munitions de 155 mm. Ces obus, destinés à renforcer l’arsenal polonais, devaient être produits dans une usine sud-africaine appartenant au groupe allemand Rheinmetall. Cependant, le contrat est suspendu depuis plus d’un an, sans qu’aucune justification officielle n’ait été fournie par les autorités sud-africaines.
Un coup dur pour la stratégie polonaise
Cette décision représente un revers significatif pour la Pologne, qui cherche activement à consolider ses capacités de défense face à la menace perçue de la Russie. Depuis le début du conflit en Ukraine, Varsovie a intensifié ses efforts pour augmenter ses stocks de munitions, consciente de sa position géographique délicate aux frontières de l’OTAN.
Face à ce contretemps, la Pologne a dû rapidement réajuster sa stratégie. Le gouvernement polonais a conclu un accord majeur de 2,5 milliards d’euros avec sa principale usine d’armement nationale. Cet investissement vise à accroître considérablement la production locale de munitions. L’objectif affiché est ambitieux : atteindre une capacité de production annuelle de 100 000 obus d’ici 2029, soit plus du double de la production actuelle.
Les implications géopolitiques d’une décision controversée
Le blocage de cette commande par l’Afrique du Sud révèle les subtilités des relations internationales dans le contexte du conflit russo-ukrainien. Bien que Pretoria n’ait pas explicitement justifié sa décision, les observateurs y voient un signe clair de son alignement avec Moscou. Cette position de l’Afrique du Sud, membre des BRICS aux côtés de la Russie, illustre la complexité des alliances dans un monde multipolaire.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés les pays européens dans leurs efforts pour soutenir l’Ukraine tout en renforçant leur propre sécurité. La décision sud-africaine pourrait inciter d’autres nations à reconsidérer leurs politiques d’exportation d’armes, potentiellement en faveur de la Russie. Elle souligne également l’importance croissante de l’autonomie stratégique en matière de défense, un concept qui gagne du terrain en Europe depuis le début du conflit.
Source: https://lanouvelletribune.info/
L’Afrique du sud Noire,l’ANC au pouvoir sait ce que la Russie a fait pour eux dans.le démantèlement de l’apartheid. Le minimum que l’Anc peut faire c’est de ne pas fabriquer et vendre les armes qui vont être utilisées contre les Russes.
Pour rappel la RCI fut un des rares pays d’Afrique à avoir des relations diplomatiques avec Pretoria sous l’apartheid.
La Chine, URSS, le Mali, Algérie.. .ont attendu la fin de l’apartheid et l’arrivée de ANC au pouvoir pour établir les relations avec l’Afrique du sud.
VIVE LES BRICS POUR UN MONDE MULTIPOLAIRE VERTUEUX, DIGNE, JUSTE, HUMAIN ET RESPECTANT LES DROITS DE L’HOMME