Mercredi 28 février 2018, Poutine montra toute sa détermination de punir les tirs d’obus quotidiens depuis la Ghouta sur Damas et sur l’ambassade de la Russie. Cela arrive à un moment où la population de la Ghouta peine à retrouver la paix.
Lors de sa rencontre avec le chancelier autrichien Sébastian Kurz à Moscou le 28 février 2018, le président russe se montre déterminé à se battre pour punir les attaques perpétrées contre Damas et l’ambassade de la Russie. Les obus tirés ne seront « pas tolérés indéfiniment »
Nous savons que la Ghouta Orientale se retrouve avec plusieurs groupes terroristes parmi lesquels nous avons Jaïch Al-Islam, le Front al-Nosra, ou encore Ahrar al-sham. Cette contrée sert de zone de replis pour ces groupes terroristes qui tirent sur la capitale environ 70 obus par jour. « Tout le monde le sait, du moins en Russie, nous le savons : des obus parviennent même jusque sur le territoire de l’Ambassade russe et de sa maison commerciale. Allons-nous tolérer cela indéfiniment ? », s’interroge le président russe.
À écouter M. Poutine, on a l’impression qu’il se préoccupe plus pour le sort de la Russie et de ses ressortissants que pour celui de toute la population de cette zone assiégée depuis un bon moment. Des populations victimes d’une pure crise humanitaire. En une semaine d’attaque, il y eut plus de 500 civils tués parmi lesquels des enfants. Malgré tout cela, le président russe semble être plus dévoué pour la cause de la Russie dont l’ambassade a reçu des tirs d’obus indigestes pour le président.
Par ailleurs, M. Sébastian Kurz exhorte profondément la Russie à faire usage de toutes les voies et moyens afin de trouver une solution amiable à cette crise syrienne. C’est ce qu’il affirme à travers ce passage : « J’en appelle à la Russie, qui jouit là-bas d’une certaine influence. En tant que superpuissance, elle peut peser de son influence sur le régime et sur la situation en Syrie. J’espère donc que tout le monde reviendra autour de la table des négociations afin de mettre rapidement un terme à cette guerre. »
Poutine répond à cette doléance en faisant savoir toute la difficulté de cette situation syrienne. À ses dires, ces rebelles qui assiègent cette zone n’entendent d’autres choses que la force des armes. Ils ne voudront pas négocier.
Cette réponse constitue ce que nous pourrons appeler un « préjugé ». Toute négociation demande certes la bonne foi des deux parties, mais il y en a des cas où nous n’avons besoin qu’une seule bonne volonté pour convaincre l’autre à se joindre à nous. La situation des rebelles syriens et de la Russie est que tous les deux ont le sang chaud. Chacun d’eux pense que le règlement pacifique constitue une faiblesse. Or, cela constitue d’ailleurs un acte de la droite raison. Celle-ci recommande la paix à travers la force des arguments.
Les attaques contre l’ambassade de la Russie ne doivent pas être la question prioritaire pour le moment, le plus urgent reste l’instauration de la paix dans toute cette zone. Une fois cette paix acquise, l’ambassade russe sera en paix. Agir ainsi face à des tirs d’obus sur son ambassade, donne l’impression que la Russie joue un double jeu avec la Ghouta Orientale.
Fousseni TOGOLA
Vladimir est grand stratège des jeux d’echecs…
Après avoir manifesté à Paris pour le climat mais qui de l’autre coté ne se genent pas pour partir en vacances en ce jour de départs… et des pics de pollutions
LE rebelle n”existe pas ni le MALI ni la SYRIE ils sons tous des terroristes et des criminels laissez les le président BACHAR finira avec ces criminels .
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