Révision constitutionnelle au Gabon: le gouvernement répond aux critiques

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Alain Claude Bilie By Nze, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement gabonais. (Photo d'illustration) © DR
Alain Claude Bilie By Nze, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement gabonais. (Photo d'illustration) © DR

Au Gabon, les critiques continuent à fuser sur le projet de révision de la Constitution adopté le 28 septembre dernier par le conseil des ministres.

Sénateur de l’opposition, Christophe Owono Nguéma a dénoncé un projet de création d’une monarchie au Gabon. Le président de l’Union nationale, Zacharie Myboto a, pour sa part, regretté la fin du régime semi-présidentiel au profit d’un régime présidentiel total.

Ce lundi, dans une conférence de presse, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Claude Bilie By Nze a répondu à ces critiques. « Personne n’a aujourd’hui au Gabon le besoin, l’envie, le désir, de mettre en place une monarchie, fût-elle constitutionnelle. Il me semble que là-dessus il faut que les choses soient claires. Personne ne veut aujourd’hui que le Gabon devienne une monarchie avec un roi à la tête. Ce n’est pas du tout l’orientation qui est donnée.

Maintenant, chacun peut avoir une interprétation libre et élastique de ce qui est écrit, mais il faut s’en tenir au texte et le texte n’envisage pas du tout de monarchie constitutionnelle au Gabon. Je le dis bien : pas du tout », assure t-il.

« Le projet de texte a été adopté par le conseil des ministres. Il est maintenant transmis au Parlement où il va y avoir un débat et des discussions. Et croyez-moi, les parlementaires gabonais de sont pas des godillots ! Ils vont lire ce texte, ils vont l’examiner et ils vont dire ce qui ne va pas dans ce texte. Donc nous ne craignons pas du tout le débat parlementaire sur le texte.

Mais qu’il y ait un régime présidentiel si c’est l’idée de monsieur Myboto, je ne vois pas en quoi un régime présidentiel serait antidémocratique, pas plus qu’un régime semi-présidentiel serait démocratique », conclut-il.

Par RFI Publié le 24-10-2017

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