La République du Rwanda vient de décider l’ouverture prochaine d’une Ambassade au Maroc, telles sont les termes d’un communiqué de la Primature Rwandaise annoncé le 16 juillet 2019. Ce même communiqué stipule que “Le Président rwandais, Son Excellence Paul Kagame, a procédé à la nomination de cheikh Saleh Habimana en tant que nouvel Ambassadeur du Rwanda à Rabat”.
Cette annonce de la plus haute autorité rwandaise est une confirmation que les relations entre les deux pays ont été stimulées suite à la visite effectuée par le Roi du Maroc au Rwanda en 2016. Visite qui fut marquée par la signature de 23 accords de coopération alors que quelques mois avant, en novembre 2015 pour être précis, le Président rwandais avait participé au MEDays, forum organisé chaque année par le think thank Amadeus.
De plus, l’ouverture par le Rwanda d’une Ambassade au Maroc est le témoignage d’une intensification des relations entre les deux pays. Ainsi, en juillet 2018, une importante délégation d’affaires rwandaise, conduite par Madame Clare Akamanzi, Directrice du Rwanda Development Board (RDB) se rendait à Casablanca dans le but d’établir des liens avec le secteur marocain. Une visite qui fut suivi, en mars 2019, par la signature par les Ministres des Affaires Etrangères des deux pays d’un mémorandum d’entente sur la coopération commerciale et d’un protocole d’accord industriel.
Une embellie dans les relations entre les deux pays qui relègue aux oubliettes la reconnaissance de la pseudo RASD par le Rwanda.
Le Rwanda ne vient-il pas de prendre ses distances avec le polisario en se rapprochant du Maroc ? Bien sûr que oui ! C’est pourquoi les terro-polisariens ont décidé d’envoyer un émissaire au Président Kagamé dans l’espoir de reprendre le fil du contact avec un Etat de plus en plus influent sur le continent.
Aussi, les plus hautes autorités rwandaises ont décidé, début juillet 2019, de prendre largement leur distance avec la fantomatique RASD, une entité factice, en écartant Brahim Ghali, sanguinaire meurtrier à la réputation internationale, de la liste de ses invités à l’occasion de ces Fêtes Nationales.
Aujourd’hui, plus de 80% des pays qui soutenaient le polisario lui ont retiré toute reconnaissance, et ce grâce au dynamisme et au travail de terrain fourni par la diplomatie marocaine. Ces pays ont finalement compris que la marocanité du Sahara représentait surtout une question existentielle pour le Maroc, une partie de son âme, de son identité et de son histoire. Sans oublier l’instauration palpable de la démocratie dans les provinces du Sud, où la représentativité des Sahraouis marocains est désormais décidée par les urnes.
De même, l’Union Africaine est en train, de se rendre compte de sa monumentale erreur de 1984, surtout depuis le retour du Maroc en son sein. En effet, la récente signature de l’accord sur la Zone de Libre-Echange Economique Africaine a mis à nu le fait que le polisario ne dispose ni de territoire, ni de monnaie, ni d’économie, ni de rien à échanger.
Une gifle monumentale reçue par les polisariens et leurs tuteurs algériens après celle encaissée de la part du Secrétaire Général de l’ONU qui vient de décider la mise en place d’un système électronique onusien pour surveiller les détournements par les mercenaires polisariens des aides humanitaires destinées aux séquestrés sahraouis marocains des camps de la honte de Tindouf.
A ne pas oublier également que l’Organisation Internationale pour la Défense des Droits Humains et des Libertés des Marocains du Monde installée en Suède (DRLM International) vient d’introduire un recours auprès du Tribunal Pénal International contre le soi-disant chef du polisario, Brahim Ghali, et 42 de ses lieutenants.
La Présidente de DRLM-International a tenu à souligner qu’une plainte a bien été déposée contre Ghali et ses sbires auprès du Tribunal Africain des Droits Humains, à Addis-Abeba pour les faits dont ils sont accusés, à savoir viols, séquestrations et kidnappings, des faits considérés comme des violations des Droits Humains classées comme crimes de guerre pour que lui soit imposer un embargo international le rendant dans l’impossibilité de quitter les camps de Tindouf.
Enfin, on notera également qu’Human Rights Watch vient de rappeler l’Algérie à ses responsabilités, devant les violations des Droits Humains dont le polisario est l’auteur.
Ainsi pas plus tard que le 15 juillet 2019, l’ONG américaine Human Rights Watch a dénoncé l’arrestation par les polisariens de trois opposants sahraouis, indiquant que l’Algérie ne pouvait pas sous-traiter la protection des Droits Humains sur son territoire, et fermer les yeux si le polisario les viole, conclut la Directrice adjointe de la division Moyen-Orient et Afrique du Nord auprès de Human Rights Watch.
N’est-il pas vrai également que les responsables algériens financent la fantomatique armée polisarienne sans parler du soutien politique qu’ils lui apportent ? Bien évidemment que oui ! Les dirigeants algériens dépensent plus d’argent pour le polisario que pour le bien-être et le développement de la Kabylie. Ce polisario est manipulé comme une marionnette par les services secrets algériens, bien connu comme étant le pire ennemi de la cause Amazighe. Et ce racisme des décideurs algériens envers l’Amazighité n’a pas de frontières !
Le peuple algérien dans son ensemble honni ces militaires qui les gouvernent depuis leur indépendance volée en 1962, rejette ces médias algériens qui ne sont que des flagorneurs et ne veut surtout pas d’élections avec les gangs.
Quoi qu’il en soit, les dirigeants algériens doivent savoir une fois pour toute que le Maroc est dans son Sahara et que le Sahara est dans son Maroc ; c’est une Histoire qui se conjugue au passé, au présent et au futur.
Farid Mnebhi.