Comme annoncé dans un précédent article, le Maroc et l’Union Européenne (U.E) ont paraphé, le 20 juillet 2018 à Bruxelles, l’accord sur les dispositions et améliorations apportées au texte de l’accord de pêche afin d’en optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones sahariennes marocaines, dans le respect des principes de gestion durable des ressources halieutiques et d’équité.
Les deux parties s’engagent, ainsi, à prendre les mesures nécessaires en vue de l’entrée en vigueur de l’accord de pêche et de son protocole dans les meilleurs délais en tenant compte de leurs procédures respectives tout en restant en étroit contact dans l’esprit de concertation et de partenariat qui les unit durant la période de transition et ce, jusqu’à son entrée en vigueur.
A noter qu’avec ces accords, l’U.E reconnait la souveraineté territoriale et entière du Maroc et préfère aussi garder un partenaire stratégique au lieu de s’aventurer avec des organisations dont le dessein n’est toujours pas clair.
Le texte de l’accord précise qu’environ 130 navires européens, battant pavillon de plus de 10 États Membres seront autorisés à accéder aux eaux de l’Atlantique entre le Cap Spartel et le Cap Noun. Quant au montant total de la contrepartie financière versée par l’U.E, elle devrait passer en 4 ans de 37 à 42.4 millions d’euros et correspondra à l’accès des navires à la zone de pêche ainsi que pour l’appui au développement de la politique sectorielle.
A ces montants s’ajouteraient les redevances payées par les armateurs estimés sur une fourchette progressive allant de 11.1 à 12.7 millions. En échange, les possibilités de pêche en termes de captures allouées passeraient de 85 000 à 100 000 tonnes par an de petits pélagiques auxquels s’ajouteraient environ 7 000 tonnes par an pour les autres espèces de poissons (demersales).
Toujours selon ce même document, les premières estimations des retombées socio-économiques de l’appui sectoriel font déjà apparaître la création de 180 emplois directs et l’amélioration des conditions de travail d’environ 59.000 personnes travaillant dans le secteur ou ses activités connexes, alors que 75% des impacts socio-économiques sont au bénéfice des régions de Dakhla-Oued Eddahab et de Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra.
Ainsi, la conclusion des négociations en vue de la reconduction de cet accord de pêche signifie que plus globalement, les relations entre les deux parties restent “excellentes, dans la ligne de leur histoire déjà longue”.
Le Maroc se voit conforter dans sa qualité d’unique interlocuteur pour négocier des Accords internationaux incluant le Sahara marocain ce qui constitue une sacrée gifle au polisario et à l’Algérie qui ont fait des mains et des pieds pour exclure le Sahara marocain de l’accord de pêche.
Les tentatives des adversaires du Maroc de mettre en question cette compétence exclusive, ont été tant désavouées que rejetées.
Au final, plus que l’accord agricole, l’accord de pêche était fortement attendu ; le polisario et les pays hostiles au Maroc espéraient un échec.
Ce qui a conduit les terropolisariens à faire croire aux populations sahraouies séquestrées sur le sol algérien que “la cause” a été soulevée à l’ONU. En effet, le polisario et ses commanditaires ayant perdu toutes les batailles politiques et diplomatiques dans cette affaire, ils recourent à ces manœuvres pour être notamment relayés pas les médias algériens et certains quotidiens français, afin d’induire en erreur l’opinion publique dans les camps de Tindouf.
Une manipulation de l’opinion publique locale qui leur permet de continuer à gérer leur fonds de commerce sur les lieux et ce, en détournant les aides humanitaires et les subventions octroyées notamment par l’U.E. Telle est la cause qu’ils défendent: l’exploitation des souffrances des populations sahraouies séquestrées.
La signature de l’accord de pêche constitue bel et bien un revers cinglant pour les adversaires du Maroc qui en contestent la teneur en s’appuyant sur une lecture biaisée des arrêts rendus par la Cour de Justice de l’Union Européenne (CJUE) en 2016 et 2017.
Il semble qu’il y ait de fortes ressemblances entre le Ministre algérien des Affaires Etrangères et le singe qui au lieu de s’occuper des hitistes algériens qui envahissent les rues préfère s’occuper de ses prébendes pharaoniques, tout comme l’ensemble des responsables algériens.
Farid Mnebhi.