Rétrospective : Discours d’adieu de Barack Obama à Chicago, le 10 janvier 2017 (2ème partie)

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Barack Obama salue la presse pour sa dernière conférence le 18 janvier 2017.

« Elle avance de deux pas pour reculer ensuite. Mais, sur son long chemin, l’Amérique a toujours été vers l’avant. Et notre pays a toujours eu les bras grands ouverts pour accueillir tout le monde et ne laisser personne au bord de la route.

Si je vous avais dit, il y a huit ans, que l’Amérique dépasserait une grande récession, que notre industrie automobile redémarrerait et que nous assisterions au plus grand nombre de créations d’emploi de toute notre histoire, si je vous avais dit que nous ouvririons un nouveau chapitre avec le peuple cubain, que nous arrêterions le programme d’armes nucléaires de l’Iran sans tirer un coup de feu, que nous éliminerions le cerveau des attentats du 11 Septembre, si je vous avais dit que le mariage pour tous serait une réalité et que 20 millions de nos concitoyens supplémentaires seraient couverts par l’assurance maladie, vous auriez dit que tout cela n’était pas possible. Mais c’est ce que nous avons fait. C’est ce que vous avez fait !

Vous avez été le changement. Grâce à vous, l’Amérique est plus forte que lorsque j’ai commencé mon mandat. Dans 10 jours, le monde sera témoin de notre démocratie. Il verra le transfert pacifique du pouvoir d’un président librement élu à l’autre. Je me suis engagé envers le président élu Trump à ce que mon administration assure la transition la plus douce possible, tout comme le président Bush l’a fait pour moi. Parce que c’est à nous tous de nous assurer que le gouvernement est le mieux préparé à affronter les nombreux défis que le pays doit affronter. Nous avons besoin de tous pour relever ces défis. Nous restons la nation la plus riche, la plus puissante et la plus respectée sur la terre. Notre jeunesse, notre dynamisme, notre diversité et notre ouverture, notre capacité à prendre des risques nous permettent de croire en l’avenir. Mais ce potentiel ne peut se réaliser que si notre démocratie fonctionne bien et si notre politique reste décente. Ce n’est que si nous tous, indépendamment de nos convictions politiques ou des intérêts particuliers, nous travaillons ensemble que nous pourrons répondre aux défis du pays.

Ce sur quoi je veux mettre l’accent ce soir, c’est l’état de notre démocratie. Il ne s’agit pas de marcher au pas dans la même direction. Nos fondateurs se sont querellés, et finalement ils se sont mis d’accord autour d’un objectif commun. Ils s’attendaient à ce que nous fassions de même. Ils savaient que la démocratie exige un sentiment de solidarité. Ils avaient imaginé qu’avec toutes nos différences, nous nous lèverions comme un seul pour aller dans la même direction. Il y a eu des moments de notre histoire qui ont menacé cette solidarité. Et le début de ce siècle, le XXIe siècle, a été un de ces moments. Un monde en déclin, des inégalités croissantes, des changements démographiques et le spectre du terrorisme… Ces forces nous ont menacés. Elles ont mis à l’épreuve notre sécurité et notre prospérité, mais aussi notre démocratie. La façon dont nous relèverons ces défis déterminera notre capacité à éduquer nos enfants, à créer de bons emplois et à protéger notre patrie. En d’autres termes, notre avenir. Notre démocratie ne fonctionnera pas sans le sentiment que tout le monde a des opportunités économiques. Et la bonne nouvelle, c’est qu’aujourd’hui l’économie se renforce. Les salaires, les revenus, l’épargne et les retraites progressent et la pauvreté recule. Les riches paient des impôts équitables. Même si le marché boursier est proche de ses records, le taux de chômage est lui aussi proche du niveau le plus bas de ces 10 dernières années. »

 

Youssouf Sissoko

youssouf@journalinfosept.com

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1 commentaire

  1. C’est vraiment déplorable et dire que c’est a fait le contraire chez nous en Afrique. Famine, guerre, corruption …. et j’en passe.

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