Déclaration élaborée par l’Afrique du Sud au nom de la Communauté de Développement d’Afrique Australe (SADC) portant préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc a été retirée de la liste des intervenants à la 4ème Commission des Nations Unies.
L’Afrique du Sud a élaboré, unilatéralement et au nom de la SADC, une déclaration sur la décolonisation en Afrique qui contenait un paragraphe portant préjudice à l’intégrité territoriale du Maroc. Cette déclaration devait être présentée lors du débat général de la 4ème Commission de l’ONU par le Représentant Permanent du Mozambique.
Dès l’inscription de cette déclaration à l’ordre du jour des travaux de la 4ème Commission, plusieurs États membres de la SADC, notamment la République Démocratique du Congo (RDC), les Comores, le Malawi, l’Eswatini et la Zambie, ont exprimé leur refus quant au contenu fallacieux de la déclaration en question.
Ils ont également souligné que les termes de cette déclaration concernant le Sahara ne reflètent nullement leurs positions sur cette question, tout en dénonçant la manière unilatérale avec laquelle la déclaration a été élaborée.
Face à la forte opposition des pays membres de la SADC à cette déclaration, le Représentant Permanent du Mozambique a renoncé à faire sa déclaration devant la 4ème Commission. Ainsi, la SADC s’est retirée de la liste des orateurs enregistrés pour prendre la parole.
Cet incident démontre clairement la division au sein de la SADC concernant la question du Sahara. En effet, un nombre important de pays de la région ne partage pas la position hostile de l’Afrique du Sud à savoir : le Malawi, l’Union des Comores, la Zambie, le Madagascar, l’Eswatini, la RDC, la Tanzanie, les Seychelles et l’Angola.
Pour rappel, depuis l’adoption de la décision « 693 » de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de l’Union Africaine en 2018 , affirmant l’exclusivité des Nations Unies dans le traitement de la question du Sahara et limitant le rôle de l’organisation continentale à un simple accompagnement des efforts de l’ONU dans la résolution de ce conflit, l’Afrique du Sud a mobilisé l’ensemble de ses moyens diplomatiques pour donner un nouvel élan aux thèses séparatistes, notamment au sein de la SADC et de l’ONU.
Pretoria a, en effet, orienté ses actions en direction de la SADC, dont elle assure le leadership politique et économique, pour inciter cette communauté économique régionale à adopter une position commune favorable aux thèses séparatistes. L’objectif de cette démarche est de créer un bloc de soutien africain qui pourrait défendre les intérêts de la pseudo « rasd » lors des foras régionaux et internationaux.
Les Émirats Arabes Unis ouvrent un Consulat Général à Laayoune
Les Émirats Arabes Unis ont ouvert, le mercredi 04 novembre 2020, un consulat général à Laâyoune, la 9ème représentation diplomatique inaugurée dans la capitale du Sahara marocain en moins d’un an.
Les Émirats Arabes Unis ont ainsi emboîté le pas à l’Union des Comores, au Gabon, à la République Centrafricaine, à Sao Tomé-et-Principe, au Burundi, à la Côte d’Ivoire, à l’Eswatini et à la Zambie. Ainsi qu’aux représentations consulaires inaugurées à Dakhla en 2020, notamment, la Gambie, la Guinée Equatoriale et Guinée-Bissau, la République de Djibouti, Liberia et le Burkina Faso.
Cette longue série des inaugurations des représentations diplomatiques à Laâyoune et à Dakhla se poursuit, en guise de geste fort réaffirmant la reconnaissance de la marocanité du Sahara par de nombreux pays. Avec l’ouverture de leur consulat à Laâyoune, les Émirats deviennent le troisième pays arabe à disposer d’une représentation consulaire au Sahara marocain, après Djibouti et l’Union des Comores.
Pour rappel, un communiqué du Cabinet Royal annonçait, le mardi 27 octobre 2020, l’ouverture dudit consulat. Ben Zayed Al-Nahyane, prince héritier d’Abou Dhabi, commandant suprême adjoint des Forces armées de l’Etat des Emirats Arabes Unis s’était d’ailleurs entretenu avec SA MAJESTE LE ROI Mohammed VI, que Dieu L’assiste, pour l’informer de cette décision.