Les premiers pas de Robert Mugabe ont été presque unanimement salués après l’indépendance du pays en 1980, à l’intérieur du pays, mais aussi dans les chancelleries occidentales. Il a œuvré pour la réconciliation avec les anciens colons, investi massivement dans l’éducation, la santé et l’agriculture. La reine d’Angleterre l’a même nommé Commandant de l’ordre de Bath en 1994. Une série d’événements ont alors conduit l’homme bienveillant à cultiver, à prendre les habits d’un autocrate. Des experts remontent aussi à son enfance et se penchent sur son profil psychologique pour comprendre pourquoi Mugabe a basculé.
De notre envoyé spécial à Harare,
Robert Mugabe nomme deux ministres blancs à l’indépendance en 1980. Denis Norman est l’un d’eux, d’abord au ministère clé de l’Agriculture, puis aux Transports et à l’énergie. Il sillonne le pays et même le monde avec le chef d’Etat durant la période faste de son règne, jusqu’en 1993. Dix ans plus tard, l’économie du Zimbabwe est en ruine, les enfants de Norman se sont exilés, et sa ferme est souvent vandalisée.
Norman, qui avait travaillé en bonne intelligence avec Mugabe, demande à être reçu en audience pour présenter ses adieux. « Mais non, vous ne pouvez pas partir, qu’allez-vous faire ? », lui demande le président. Norman lui répond par une question : « Quand est-ce que tout a basculé ? » Surpris, il finit par lâcher : « C’est vrai que ça pourrait aller mieux », avant de se lancer dans une diatribe contre Tony Blair et le régime de sanctions de l’Union européenne. Norman repart à la charge. « Vous avez été directeur d’école. Les directeurs d’école ne doivent pas rester plus de dix ans à leur poste, il faut laisser la place à de nouvelles idées, avec le temps on perd en fraîcheur ! » « Je ne vous laisserais pas me donner des leçons sur ce terrain, lui répond sèchement son hôte avant d’ajouter, les politiciens n’abandonnent pas, ils restent à jamais ».
[Reportage] Robert Mugabe: les raisons d’un naufrage
Par maliweb -17 Fév 2016
Après l’audition d’un tel procès nul besoin d’être un expert pour se rendre compte que la propagande occidentale reste toujours le monstre froid de tous les monstres froids qui s’engendrent eux-mêmes et naîssent à chaqu’instant de leurs propres entrailles, affectueusement appélées Sky, BBC, France 24, RFI, Al jazeera, et autres qui se relayent en coordonnant leurs détritus défréqués par des soi-disants journalistes, diplomates, ex-ministres, avocats ou autres militants des droits de l’homme…
1- Quelle contradiction quand on reconnait l’impopularité des mesures encouragées par la Banque mondiale au Zimbabwé, mesures qui, comme précisées, ont engendré le chômage, l’augmentation des prix, les protestations dans les rue de Hararé et en vouloir après à M.Mugabé de lutter contre ce fait?
2- Le fait « incriminant » ou coup de génie « pervers », c’était de s’attaquer aux racines du mal, dans le domaine de l’agriculture, secteur primaire de nombres de pays africains. Disons qu’avant, la vérité de l’agricuture était dans des baux emphytéotiques de type rhodésien. Qu’avec la réforme agraire de 2000, cette vérité a pris la forme d’un type zimbabwéen, dont les règles qui régissent l’occupation des lieux, sont désormais à fixer ensemble et équitablement.L’équation est simple: plus de privilège!
3- Que d’irritation et d’incompréhension à ce que le mal « incriminant » fut de déposséder les fermiers blancs de leurs prétendus biens et bienfaits! La goûtte d’eau qui a fait déborder le vase. Les raisons à cette raison qualifient évidemment le mal en déni, de basculement tellurique à partir de l’intellect pourtant bien reconnu, bien concu en famille, à l’école et dans de longues luttes de libérations pendant des années!
Malheureusement ces allusions faites à la filiation, à la morale, à la politique et à l’intelligence de Monsieur Mugabé se refusent de faire un bilan de conscience des quinze premières années de profits faits, de soi-même collabo zimbabwéen jusqu’à la rupture, d’enfants ingénieurs à Prétoria, J’burg, Durban, London, NY, LA sortis dans la moule de l’université de Hararé!
Le coup de massue est dans ces habitudes, frapper, exterminer, enterrer tous ceux qui ressemblent à un grain d’amour et de fierté pour son pays. L’exemple ne doit pas faire tache d’huile au risque de s’emparer des masses.
Seulement, les peuples deviennent de plus en plus intelligents et en payant le prix de cet éveil, certes cher, ils découvriront en même temps les plus grandes comédies humaines figées sur ces visages occidentaux, symboles d’une vraie tragédie de l’âme!
Vous etes la honte de l’ Afrique; vous ne reprenez que ce que les blancs vous racontent. Croyez-vous aussi quand ces meme blancs disent que Mohammed etait un pedophile?
Comments are closed.