Vouloir contraindre un peuple à la soumission en l’étouffant à travers un implacable embargo économique, n’est-ce pas une forme de terrorisme ?
Le blocus économique, commercial et financier que les États-Unis imposent à Cuba depuis près de 60 ans rentre dans ce cadre.
Les administrations successives de la Maison Blanche ont soutenu cette guerre cruelle contre l’île des Caraïbes, (qui n’est absolument pas froide), et en même temps, elles ont financé et encouragé les agressions armées, les sabotages à la bombe, les attaques contre ses dirigeants et l’introduction d’infections dont celle de la dengue hémorragique.
Cuba a été la cible de tout cela, en plus des assassinats de ses diplomates et des attaques militaires contre ses ambassades.
La plus récente a été perpétrée le 30 avril 2020 contre son ambassade à Washington.
Cependant, les autorités américaines gardent le silence sur cet acte violent avec une arme à feu, protégeant son auteur, comme elles l’ont fait tout au long de l’histoire avec de nombreux mercenaires payés par l’Empire, y compris ceux responsables du crime abominable de la Barbade.
Les États-Unis ont pratiqué toutes les formes de terrorisme dans leur tentative frustrée de détruire la Révolution cubaine, et le blocus n’a pas cessé de l’être, en plus d’être qualifié d’acte de génocide.
Le locataire actuel et vaincu de la Maison Blanche aux élections du 3 novembre aux Etats-Unis a été le président le plus agressif envers la plus grande des Antilles : Cuba.
Donald Trump a resserré le siège de Cuba à des limites sans précédent, au milieu de la pandémie mortelle de Covid-19 qui sévit aujourd’hui dans le monde entie.
Cette action terroriste de Trump a inclu la prévention de l’arrivée de carburant dans le plus ancien archipel des Caraïbes (Cuba) l’annulation de vols de différentes sociétés américaines, l’achat de nourriture et de médicaments, et des amendes aux banques et aux entreprises qui font des affaires avec l’île.
De même, il a appliqué des restrictions sur l’envoi de fonds des Cubains résidant aux États-Unis à leurs proches dans la nation des Caraïbes, parmi plus d’une centaine de mesures qui touchent également les citoyens nord-américains.
Faire noyer Cuba une fois pour toutes a été l’obsession incurable de Trump, qui s’est davantage préoccupé de cela que de résoudre les graves problèmes dont souffre son pays, le plus infecté par la pandémie du Covid-19 au monde et qui enregistre plus de morts que nul autre suite à ce mal du siècle plutôt. (NDLR= Cuba enregistre moins de 200 morts du covid-19 et environ 4000 cas positifs.)
Mais comme ses prédécesseurs, il n’a pas pu vaincre la plus grande des Antilles, et il va devoir quitter très bientôt la Maison Blanche, honteusement en faillite.
Au lieu de cela, Cuba a une fois de plus démontré sa résistance et sa dignité, et bien qu’étant la cible de toutes les formes de terrorisme pratiquées par Washington, elle a été l’une des Nations avec la plus grande solidarité dans la lutte contre la pandémie, envoyant des professionnels de la santé sur tous les continents.
A noter qu’un rapport récent de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO), a classé Cuba comme l’un des pays ayant la plus longue expérience de la diplomatie scientifique et médicale, basée sur une industrie biotechnologique avancée et un système de santé robuste.
Dans le document susmentionné, l’UNESCO a reconnu le prestige international et le capital politique acquis par les Cubains, et a souligné que « depuis 1963, la nation des Caraïbes a envoyé plus de 400 000 professionnels de la Santé dans 164 missions dans les États d’Afrique, d’Amérique, du Moyen-Orient et d’Asie, en en plus de fournir une aide humanitaire en cas de catastrophe, d’urgences et d’épidémies telles qu’Ebola, et plus récemment COVID-19 ».
Une fois de plus, l’échec de la vieille attitude agressive de Washington à l’égard de Cuba a été démontré.
Espérons que le prochain occupant de la Maison Blanche ne se heurte de nouveau à la même pierre, et qu’il tienne une conduite de bon voisinage entre deux pays très proches : Cuba et les USA.
D’après Patricio
Montesinos
Source : Ambassade de Cuba au Mali
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Cuba: Un pays debout !
170 États membres de l’Assemblée générale des Nations unies — soit 88 % des membres de l’organisation — ont soutenu Cuba par leur vote, ce qui constitue une reconnaissance internationale écrasante du travail de la Révolution cubaine dans le domaine des droits de l’Homme.
Le président de la République de Cuba, Miguel Diaz-Canel Bermudez, a qualifié de « victoire éclatante » l’élection de notre pays, le 12 octobre, en tant que membre du Conseil des droits de l’Homme des Nations unies pour la période 2021-2023.
170 États membres de l’Assemblée générale des Nations unies — soit 88 % des membres de l’organisation — ont soutenu Cuba par leur vote, ce qui constitue une reconnaissance internationale écrasante du travail de la Révolution cubaine dans le domaine des droits de l’Homme.
Ce résultat est d’autant plus grand qu’il a été obtenu face aux mensonges et aux calomnies impériales, à la campagne de diffamation, à la manipulation et au chantage contre notre pays. Rappelons que, de façon honteuse, les États-Unis, dont le bilan est lamentable sur cette question, se sont retirés du Conseil des droits de l’Homme en 2018. Ce qui n’a pas empêché le Département d’Etat d’émettre une déclaration exprimant son inquiétude quant à l’élection de la Chine, de la Russie et de Cuba au sein de cet organe.
« Le Département d’État a publié aujourd’hui une déclaration dans laquelle il déplore le résultat des élections au Conseil des droits de l’Homme. Il a décidé de se retirer de toutes les instances internationales où il ne peut pas imposer sa volonté. Quand nous étions jeunes et que nous jouions au baseball, le mauvais perdant menaçait toujours de rentrer chez lui, les battes, les balles et les gants sous le bras », a tweeté l’ambassadeur cubain aux États-Unis, José Ramon Cabañas.
Certes, les États-Unis se sont une nouvelle fois retrouvés isolés. Toutefois, il convient de rappeler à Washington que le blocus et leur politique unilatérale d’hostilité constituent une violation flagrante, massive et systématique des droits humains du peuple cubain et le principal obstacle au développement de notre pays. Face à ces agressions, de nombreuses raisons permettent de confirmer que la promotion et la protection de tous les droits humains pour tous a toujours constitué une priorité pour Cuba, sur la base du caractère universel, indivisible, interdépendant et solidaire de ces droits. Notre pays a obtenu des succès significatifs dans ce domaine, grâce à la volonté politique du gouvernement et à la participation active de la population dans tous les domaines de la vie nationale.
DES RÉSULTATS INDÉNIABLES
Notre pays est partie à 44 des 61 instruments internationaux relatifs aux droits de l’Homme et a continué à remplir ses engagements et obligations à cet égard.
De même, en tant qu’État partie à la Convention relative aux droits de l’enfant, Cuba a conçu des plans, des politiques et des programmes nationaux destinés à ce groupe, en intégrant les postulats de la Convention.
Le Fonds des Nations unies pour l’enfance (unicef) a salué les réalisations de notre pays dans le domaine de la prise en charge des enfants, en particulier le plein accès à la culture, à l’éducation et à la santé.
Le principe de l’intérêt supérieur de l’enfant est dûment intégré dans la législation nationale, et constitue une priorité majeure dans les domaines administratif, éducatif, familial, juridique et judiciaire, selon les informations du ministère des Relations extérieures (Minrex).
En 2015, l’Organisation mondiale de la santé (oms) a reconnu Cuba comme le premier pays à avoir éliminé la transmission du vih et de la syphilis congénitale de la mère à l’enfant, et en juin 2019, elle a ratifié ces résultats pour la troisième fois au cours de la période 2015-2019.
Les articles 72 et 73 de la Constitution cubaine font de la santé publique et de l’éducation, respectivement, des droits de toute personne. « Le droit à l’éducation, qui a un statut constitutionnel, est garanti par le système élargi et gratuit d’écoles, de semi-internats, d’internats et de bourses à tous les types et niveaux d’enseignement et par la fourniture gratuite supplémentaire de matériel scolaire », souligne le Minrex.
Cuba dispose d’un système de santé à tous les niveaux, qui est universel, gratuit et accessible à la population sur tout le territoire national ; en outre, ses programmes de coopération médicale internationale contribuent à la promotion et à la protection du droit à la santé de millions d’êtres humains dans le monde.
À cet égard, le contingent Henry Reeve a reçu le prix Dr Lee Jong-wook pour la Santé publique en 2017, décerné par le Conseil exécutif de l’oms. Grâce au programme d’alphabétisation Yo sí puedo (prix d’alphabétisation unesco Roi Sejong en 2006 et prix Mestres 68 en 2012), plus de neuf millions de personnes ont appris à lire et à écrire dans plus d’une trentaine de pays.
CERTAINS INDICATEURS DE SANTÉ. L’espérance de vie est de 78,45 ans. 14 maladies infectieuses ont été éradiquées. 97 202 médecins, soit un médecin pour 116 habitants. 19 825 stomatologues, soit un pour 556 habitants. LA COOPÉRATION DE CUBA AVEC D’AUTRES PAYS (1963-AVRIL 2020) 87 pays et territoires ont bénéficié de la coopération de Cuba.
Plus de 1,949 million de cas traités.
Plus de 14 millions d’opérations chirurgicales. Plus de 4 millions d’accouchements. Plus de 14,7 millions de vaccins administrés.
DANS LA LUTTE CONTRE LA COVID-19 Plus de 3 700 coopérants.
52 brigades médicales. 39 pays et régions touchés ont reçu une aide cubaine.
LA COOPÉRATION CUBAINE AVEC L’ONU DANS LE DOMAINE DES DROITS DE L’HOMME
Cuba a été élu membre fondateur du Conseil des droits de l’Homme pour la période 2006-2009 et a également siégé à cet organe pour les périodes 2009-2012, 2014-2016 et 2017-2019.
C’est la cinquième fois que Cuba occupera un siège dans cet organe des Nations unies. Notre pays « se comporte au sein du Conseil des droits de l’Homme d’une manière constructive, avec son expérience de pays en développement qui prône le dialogue et la coopération, contrairement aux approches punitives et à la sélectivité, en faveur de la promotion et de la protection de tous les droits de l’Homme pour tous », souligne le ministère cubain des Relations extérieures.
Source : Livre sur les droits de l’Homme à Cuba 2020, paru sur le site web du Minrex.
NDLR : le titre est de la Rédaction du Journal 26Mars.