En Afrique, nombreux se disent déçus de la politique africaine du Président Obama, Premier président de couleur et originaire d’Afrique (Kenya) de par son père, à l’issue de son premier mandat. Le décryptage de son bilan terne d’élan en faveur de l’Afrique et des Africains laisse apparaître qu’il a été moins généreux que son prédécesseur voire les administrations antérieures.
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Cependant, tout en assumant sa consanguinité africaine et affirmant son amour pour le continent, il avait averti ouvertement en 2009 à Accra (Ghana) lors de son unique séjour officiel en ces termes : «Je ne considère (…) pas les pays et les peuples d’Afrique comme un monde à part ; je considère l’Afrique comme une partie fondamentale de notre monde interconnecté, comme un partenaire des USA en faveur de l’avenir que nous souhaitons pour tous nos enfants ».
Il prévenait ainsi à l’époque toute naïveté africaine pouvant croire qu’enfin un Président noir viendrait régler tous les problèmes du continent. Tout compte fait, le Président Obama est avant tout et demeure un Américain qui est élu pour résoudre les innombrables problèmes de ses concitoyens et défendre les intérêts et les ambitions du peuple américain à travers notre planète et même au-delà.
Cette fois-ci, l’Afrique et les Africains pourraient-ils légitimement espérer que son second mandat puisse être attentif aux problèmes et préoccupations du continent ? Rien n’est moins sûr puisse que si l’on se réfère aux déclarations récentes de la Secrétaire d’Etat américaine, Hilary Clinton, la politique africaine de la nouvelle administration ne promet pas changer.
Celle-ci se résumant comme par le passé en ces grandes lignes : promouvoir les opportunités et le développement ; encourager la croissance économique, le commerce et les investissements ; promouvoir la paix et la sécurité et renforcer les institutions démocratiques.
Pourtant, les USA peuvent et doivent jouer un plus grand rôle sur le continent, notamment dans sa zone sahélo-saharienne où, par la faute de la communauté internationale et les puissances occidentales et par sa propre faute, les terroristes islamistes ont pu occuper le nord de notre territoire (depuis déjà huit mois) et semer toutes sortes de terreur et de violences. L’administration d’Obama, qui n’a plus de pression de campagne électorale, a désormais des coudées franches pour faire face à ce douloureux problème de terrorisme qui ne cesse de gangréner la sous-région sahélo-saharienne et dont les conséquences sont d’ailleurs internationales.
Les Africains de l’Afrique de l’ouest, notamment les Maliens, attendent beaucoup de la nouvelle administration pour les aider urgemment et concrètement à bouter les terroristes hors de notre territoire et de l’ensemble du Sahel. Ce fut d’ailleurs l’une des fortes attentes du Président Nigérien, Mamadou Youssouf, lorsqu’il réagissait à la réélection du Président Obama. Les autorités maliennes se placent aussi dans la même démarche.
Une fois de plus, il faut que les Africains comprennent que c’est à l’Afrique d’aller vers les autres nations avec des propositions très solides et concrètes pour mener à bien son développement économique et social. Il sied aux gouvernants et aux peuples africains de se forger la culture de la démocratie en dotant les différents pays d’institutions fortes et non d’hommes forts comme l’avait souligné Obama lors de son séjour ghanéen.
Nous devons cesser de croire au Père Noël, en prenant nous- mêmes nos destinées en mains. Car, personne ne viendra construire notre continent à notre place. Et, il est bien établi que les nations n’ont pas d’amis mais des intérêts, donc chaque peuple et nation est à même de défendre le sien.
Par Gaoussou M. Traoré
les africains n’ont toujours pas perdu leur mentalité de mendiants 👿 la dette américaine est de 16.000 millions de dollars .Alors ne comptez pas trop sur la générosité des américains pour les années à venir !!
CONCLUSION : METTEZ VOUS A TRAVAILLER AU LIEU D’ATTENDRE L’ARGENT FACILE
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