Recepp Tayyip Erdogan affirme que “la Turquie n’attend plus rien de l’Union européenne”

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Le président turc estimé que son pays a “tenu toutes les promesses”, contrairement à l’Union européenne. “Si l’UE a l’intention de mettre fin au processus d’adhésion qui n’existe que sur le papier, ce sera leur décision”, a-t-il notamment déclaré.

“La Turquie n’attend plus rien de l’Union européenne qui nous a fait patienter à sa porte depuis 40 ans”, a affirmé ce dimanche le président turc Recepp Tayyip Erdogan.

“Nous avons tenu toutes les promesses que nous avons faites à l’UE mais eux, ils n’ont tenu presque aucune des leurs” a dénoncé le chef de l’État devant la session inaugurale du parlement, ajoutant qu’il ne “tolèrera pas de nouvelles exigences ou conditions au processus d’adhésion” de la Turquie.

“S’ils ne font pas marche arrière sur certaines injustices comme l’imposition des visas, qu’ils utilisent comme une sanction latente, s’il ne corrigent pas leurs erreurs (…), ils perdront intégralement le droit d’exprimer des attentes politiques, sociales, économiques ou militaires de notre part” a-t-il prévenu.

“Si l’UE a l’intention de mettre fin au processus d’adhésion qui n’existe que sur le papier, ce sera leur décision”, a-t-il ajouté.

Le spectre du putsch raté de 2016

La colère du président découle par ailleurs du dernier arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme qui a épinglé cette semaine la Turquie: elle lui reproche d’avoir condamné un homme pour appartenance à une organisation terroriste armée en se fondant sur sa simple utilisation de l’application de messagerie cryptée ByLock.

ByLock est considérée par Ankara comme l’outil de communication privilégié des responsables présumés du putsch manqué de 2016, qui a fait 250 morts et a été suivi d’arrestations massives et de purges sans précédent dans l’histoire moderne de la Turquie.
Le gouvernement turc a attribué le putsch manqué à l’organisation Fetö (acronyme utilisé par Ankara pour désigner le mouvement du prédicateur Fethullah Gülen) dont il était autrefois l’allié.

“La décision de la CEDH est la dernière goutte qui a fait déborder le vase” a continué Recepp Tayyip Erdogan .

“Les membres de l’organisation terroriste et leurs partisans qui sont encouragés par cette décision ne doivent pas espérer en vain. Cette décision n’apportera aucun soulagement aux scélérats membres du Fetö”. “La Turquie ne fera aucune marche arrière dans sa lutte contre cette bande de traîtres. Elle ne permettra aucun retour vers le passé” a-t-il insisté.
Source : BFM TV

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Bien sûr que le TERRORISTURQUE n’attend plus rien de l’Europe après l’avoir rincé et semé le bordel, maintenant il guette du côté de l’Arménie aux côtés de l’Azerbaïdjan djihadiste…

  2. A MORT LA TURQUIE MAUDITE, ADIEU ANKARA, ADIEU LES MECHANTS MUSULMANS, VIVE LES COLONELS CLIMATISES, VIVE LE CALIFAT AU MALI !

  3. Bizarrement il confond la CDEH et l’Union Européenne. La CDEH dépend du conseil de l’Europe qui n’a pas de rapport avec la CEDH qui elle dépend du conseil de l’Europe dont la Turquie est membre.

    C’est une déclaration à des fins de politique intérieure. Il faut essayer de détourner le regard des turcs devant les problèmes économiques et l’inflation.

    • Le sultan ne confond pas ….. lui, il sait très bien mais les turcs de la rue ne savent pas
      C’est effectivement des propos à destination des turcs devant la très grave crise monétaire et économique de la Turquie

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