La dépouille d’Étienne Tshisekedi, décédé le 1er février à Bruxelles, ne sera pas rapatriée en RD Congo le 11 mars, comme initialement annoncé. Mgr Gérard Mulumba, frère de l’opposant historique, a confirmé lundi à Jeune Afrique que la famille n”était plus d’accord avec les autorités au sujet du site d’inhumation.
La famille d’Étienne Tshisekedi a fait volte-face. Plus question d’inhumer le leader emblématique de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) au cimetière de La Gombe, situé au centre-ville de la capitale congolaise, comme initialement prévu.
« Lorsque nous étions à Bruxelles, nous pensions que tout le monde était d’accord pour l’enterrer sur ce site choisi par les autorités de Kinshasa. Mais une fois sur place, nous nous rendons compte que les membres de la famille restés à Kinshasa et la base de l’UDPS sont catégoriquement opposés à cette option », a expliqué, le 6 février, Mgr Gérard Mulumba, frère de l’opposant congolais décédé le 1er février d’une embolie pulmonaire à Bruxelles.
Rapatriement du corps reporté sine die
« Nous avons donc tout remis en cause et nous nous apprêtons à faire une déclaration dans les prochaines heures », a-t-il ajouté.
En conséquence, le rapatriement de la dépouille, annoncé pour le 11 mars, n’aura plus lieu. « Nous devons d’abord renégocier un autre site avec les autorités », a confirmé Mgr Gérard Mulumba sans pouvoir avancer une nouvelle date du retour du corps d’Étienne Tshisekedi en RD Congo.
Une façon aussi pour la famille de se ranger finalement sur la position des « combattants », militants de l’UDPS, qui exigent la mise en oeuvre de l’accord politique du 31 décembre avant d’inhumer Étienne Tshisekedi.
Publié: le 06-03-2017 par jeuneafrique