RCA: la directrice du FMI, Christine Lagarde, devant les députés

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L’Assemblée nationale centrafricaine, Bangui. © RFI/David Thomson

Christine Lagarde poursuit sa tournée africaine. La directrice générale du FMI est en Ouganda. Ce mercredi, elle était à Bangui en Centrafrique où elle s’est exprimée devant les députés à l’Assemblée nationale. La veille, elle avait rencontré le président Touadéra et plusieurs membres du gouvernement. Une visite pour marquer son soutien et sa confiance dans la politique des autorités centrafricaines. Et un message à l’adresse des bailleurs et partenaires internationaux de Bangui qui tardent à concrétiser leurs promesses d’assistance financière.

Aux députés, ce mercredi, Christine Lagarde est venue dire son optimisme et son soutien en cette période charnière pour le relèvement du pays. Car si la Centrafrique a obtenu plus de deux milliards de dollars lors de la conférence des bailleurs de fonds de Bruxelles mi-novembre, ces promesses tardent à être concrétisées.

« C’est un grand signal pour nous parce que c’est la première fois que la responsable du FMI met les pieds en Centrafrique. Mais en même temps, c’est beaucoup plus à l’endroit des autorités centrafricaines pour dire les efforts de recouvrement des recettes intérieures, faites des efforts par rapport à la reconstruction de la paix. Cela vous permettra d’être mieux armés pour mobiliser les ressources annoncées à Bruxelles, mais que le FMI sera à vos côtés. Ce qui était important pour nous, ce message », estime Anicet-Georges Dologuélé, député et chef de file de l’opposition.

En juillet, le FMI a accordé une facilité élargie de crédit de 112 millions de dollars sur trois ans à la Centrafrique en échange d’objectifs à remplir pour le gouvernement concernant notamment des reformes, le recouvrement des recettes, ou l’investissement dans des infrastructures.

Mais pour les députés, il faut aller plus loin. Le FMI doit poursuivre son appui financier et son plaidoyer international pour la Centrafrique, en l’aidant par exemple à obtenir un aménagement ou un allègement de sa dette. Ou encore en plaidant auprès des autres institutions internationales pour un « plan Marshall » bien plus ambitieux que le plan de relèvement promu à Bruxelles.

Par RFI Publié le 26-01-2017

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