Rapprochement entre le Maroc et L’Onu : La confirmation

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Salaheddine Mezouar
Salaheddine Mezouar

La représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Kim Bolduc, a été reçue, le 6 février, par le ministre des Affaires étrangères, Salaheddine Mezouar, et celui de l’Intérieur, Mohamed Hassad. Au cours de cette rencontre, les deux responsables marocains ont fait part de ” la pleine disposition ” du royaume ” à lui apporter le soutien et l’assistance nécessaires pour l’accomplissement de ses fonctions “, a indiqué l’Agence de Presse MAP.
A l’issue de cette audience, la représentante spéciale du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, Mme Kim Bolduc, s’est dit honorée d’être reçue par ces hautes personnalités disposées à l’accompagner dans sa mission et à contribuer positivement dans l’atteinte des objectifs visés.  De sources concordantes, pour l’instant, rien n’indique que la représentante de l’ONU prendra ses fonctions à Laayoune.
Il faut rappeler que cette rencontre intervient deux semaines après l’entretien téléphonique entre le roi Mohammed VI et le Secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-Moon, le 22 janvier. Une conversation à l’issue de laquelle le successeur de Kofi Annan avait donné des assurances ” quant à la neutralité, l’objectivité et l’impartialité des responsables de l’ONU dans la gestion de cette affaire “. Du coup, le 28 janvier, le chef de la diplomatie marocaine avait indiqué que Kim Bolduc et l’envoyé personnel de l’ONU, Christopher Ross, seraient les ” bienvenues ” au Maroc. A travers cette audience, on peut dire que le rapprochement entre le Maroc et l’ONU se confirme davantage.
Rappelons que dans une première version du rapport de la Minurso, présenté le 10 avril 2014, Ban Ki-moon avait souligné la nécessité de surveiller de manière ” durable, indépendante et impartiale ” les droits de l’Homme dans la région.
En réaction, Mohammed VI avait appelé le secrétaire général onusien et avait insisté sur l'” impératif de préserver les paramètres de la négociation tels qu’ils étaient définis par le Conseil de Sécurité, de sauvegarder le cadre et les modalités actuels de l’implication de l’ONU et d’éviter les approches partiales, et les options périlleuses “.  Et le Maroc avait finalement eu gain de cause, puisque que le Conseil de sécurité des Nations unies avait adopté, le 29 avril 2014, une résolution prorogeant d’une année supplémentaire le mandat de la mission de l’ONU au Sahara (Minurso) sans inclure de mécanismes d’observations des droits de l’Homme.
B.KONE

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