Un sous-sol riche en minerais stratégiques. L’Ukraine regorge de terres rares, très prisées de l’industrie high-tech et convoitées par les États-Unis. L’administration de Donald Trump veut prendre possession de 50 % de ces minerais, en dédommagement, selon le président américain, du soutien financier apporté pendant les trois ans de conflit avec la Russie. Si Volodymyr Zelensky a rejeté cet accord, refusant de « vendre son pays », il n’est pas contre l’idée de céder des terres ukrainiennes rares dans le cadre d’un accord de paix. Celle-ci était d’ailleurs au centre de son « plan pour la victoire » présenté à l’automne dernier.
Le sous-sol ukrainien est particulièrement riche en lithium, graphite, titane et en terres rares. Ce terme collectif désigne 17 éléments chimiquement similaires qui sont largement utilisés dans la technologie et l’industrie modernes, rapporte la BBC. Ces éléments sont essentiels dans certaines branches de la high-tech, dans l’industrie de la défense ou encore pour les énergies renouvelables.
Concrètement, l’Ukraine regorge de lithium pour les batteries de téléphone, d’uranium pour faire tourner les centrales nucléaires, de graphite pour les batteries de voiture électrique ou encore de titanium, prisé dans le secteur aérospatial. À cela s’ajoutent du pétrole et du gaz. D’après Le Figaro, le pays possède 22 des 34 minerais considérés comme « cruciaux » par l’Union européenne, soit les plus importants gisements d’Europe.
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