Hier, le comité de pilotage du Projet régional de protection des mineurs migrants non accompagnés en Afrique de l’Ouest a ouvert sa réunion annuelle à Bamako. La rencontre se poursuivra jusqu’au 20 mars prochain.
Cette rencontre, qui regroupe les représentants des quatre autres pays d’intervention du projet, Burkina Faso, Togo, Benin et la Guinée, vise à poser les bases pour les planifications 2015-2016 (plans opérationnels annuels, moments clés, budgets annuels, etc.), faire un suivi de la mise en œuvre des activités du Projet dans les 5 pays et analyser la dynamique d’ensemble de coordination…
Il s’agira aussi de réaliser une revue consolidation des outils de monitoring du projet et de renforcer le système de capitalisation, faire la revue des chantiers en cours et des avancées au niveau pays avec les partenaires stratégiques ou opérationnels, présenter et analyser, à travers la tenue de la session annuelle du comité de pilotage, les bilans physiques, financiers et les résultats de l’année 2 de mise en œuvre, etc.
A la cérémonie d’ouverture, le chef de la délégation TDH au Mali, Yannick Deville, a rappelé que depuis 2013, avec l’aide de l’Union européenne, Terre des hommes appuie le Mali dans le cadre d’un Projet régional sur la protection des enfants en mobilité concernant également le Burkina Faso, le Bénin, le Togo et la Guinée.
Pour M. Deville, la protection doit concerner toutes les catégories d’enfants. Elle ne doit pas être une sanction ni une directive mais un dialogue individualisé, de qualité et holistique avec la participation de tous les acteurs y compris l’enfant
“Cette journée est une parenthèse dans un travail continu et collectif. Elle doit nous permettre de faire le point et envisager l’avenir pour continuer à créer un environnement protecteur pour tous nos enfants”, a-t-il expliqué.
Saluant l’ONG TDH et ses partenaires pour l’initiation de ce projet, le représentant du directeur national de la promotion de la femme et de l’enfant, Ayouba Gouanlé, a souligné que l’accueil de cette réunion au Mali est une responsabilité particulière. “Elle est porteuse d’espoir et de dynamisme pour nous les décideurs qui insistons afin qu’un appui fort et durable contribue à offrir un avenir certain aux enfants qui bougent et qui bougeront encore”, a-t-il expliqué.
Maliki Diallo
