Projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale : Les 36 membres de la Commission de rédaction nommés

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Par décret N° 2024-0763/PT-RM du 27 décembre 2024, le Président de la Transition, le Général d’armée Assimi Goïta, a nommé les membres de la Commission de rédaction du projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale.

D’éminentes personnalités au profil et compétences diverses figurent dans cette commission à l’image de l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, des anciens ministres Zeini Moulaye, Gaoussou Drabo. A noter également la présence de certains membres du gouvernement comme Alousséni Sanou (Économie et Finances), Amadou Kéïta (Mines), le Général de corps d’armée Ismaël Wagué (Réconciliation, Paix et Cohésion nationale) et Mamoudou Kassogué (Justice et Droits de l’Homme, Garde des Sceaux).

La commission nouvellement créée bénéficiera sans doute des expertises sur les questions de défense et de sécurité des Généraux Yamoussa Camara et Ismaila Cissé. Dans le même ordre d’idée, l’on peut citer les noms de plusieurs autres intellectuels et hauts cadres dont les chercheurs Aly Tounkara, Hamidou Magassa, les anciens directeurs de cabinet à la Primature Boubacar Sow et Fousseyni Samaké, d’anciens et magistrats. en exercice comme Oumar Bocar et Abdoulaye Nantoumé, le directeur général de l’Amap, Alassane Souleymane, le sociologue Brema Ely Dicko ou encore l’ancienne ministre Alwata Ichata Sahi.

Cette commission, convient-il de rappeler, remplace celle de rédaction de l’avant-projet de la Charte nationale pour la paix et la réconciliation nationale mise en place par le Chef de l’État en juin dernier. Elle était chargée d’élaborer l’avant-projet de texte de la Charte devant constituer le document de référence pour toutes les initiatives, actions et activités qui concourent à la sécurité, à la paix, à la réconciliation nationale, à la cohésion sociale et au vivre-ensemble au Mali.

Dans le cadre de sa mission, la Commission de l’avant-projet de charte présidée par l’ancien Premier ministre Ousmane Issoufi Maïga, a consulté les forces vives de la Nation, les institutions de la République ou encore des personnes ressources et mené des missions dans les régions. Sa mise en place était intervenue quelques semaines après la clôture du Dialogue inter-Maliens pour la paix et la réconciliation, dont la phase nationale a été organisée en mai 2024 à Bamako.

Au terme de la rencontre, les participants avaient recommandé, entre autres, d’instaurer un cadre de dialogue permanent intra et intercommunautaire, de privilégier le recours à nos us et coutumes comme moyens de prévention, de gestion et de règlement des conflits, de renforcer les capacités des autorités et légitimités traditionnelles dans la prévention, la gestion et le règlement des conflits communautaires, d’engager le dialogue avec tous les mouvements armés maliens, d’instaurer une journée nationale du pardon, d’ouvrir le dialogue doctrinal avec les groupes armés dits « djihadistes ».

Les autorités de la Transition ont initié le Dialogue inter-Maliens après avoir mis fin à l’Accord pour la paix et la réconciliation issu du processus d’Alger signé en 2015 entre le gouvernement et les groupes armés. Toute chose qui aura l’avantage de permettre une appropriation nationale du processus de paix, entraînera toute interférence.

Masse SIDIBE

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1 commentaire

  1. C’est une charte de la capitulation du cote Malien, la tres grande majorité des Maliens et des populations de l’AES en general rejettent tout dialogue avec les terroristes et djihadistes et tous demandent justice, tres simple et tres claire. On ne pardonne pas des criminels et des assassins!

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