Prix Nobel de la Paix : Une prétendue candidature de Abdelaziz Bouteflika

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Abdelaziz Bouteflika

Selon des  sources concordantes, certaines informations font état d’une prétendue candidature du Président algérien Abdelaziz Bouteflika au Prix Nobel de la  paix.

Le déploiement des autorités algérienne en vue de s’adjuger le soutien à cette supposée candidature ferait suite, selon nos sources, à une lettre adressée au Président du Comité «Nobel » appuyant la candidature en question.

Les mêmes sources indiquent que les  termes de la lettre en question avaient été provoqués par une personnalité  algérienne, au moment même où l’Algérie est intervenue auprès des pays pour appuyer cette initiative

Tenant compte du manque de  clarté entourant cette hypothèque candidature, il est permis de s’interroger sur le bilan social désastreux et chaotique du président Bouteflika, tant au niveau interne qu’à l’international, lui-même brillant par son absence. En effet, le Président  Bouteflika affiche un bilan peu reluisant. Le  malaise social, vécu par l’Algérie, conjugué à la santé du  Président algérien et à son incapacité physique d’assumer pleinement ses fonctions, et, de surcroît pour exercer un cinquième mandat, demeurent antinomique avec la candidature à un tel prix.

Les milieux algériens s’interrogent  eux-mêmes, d’ores et déjà s u r le bienfondé et la consistance de cette supposée candidature qui viendrait s’inscrire en porte faux par rapport à la réalité socioéconomique  algérienne, notamment au vu du taux de chômage dans le pays et de la hausse du prix.

Dans un pays ou le « brouillage » de la lisibilité politique occupent les devants de la scène, cette hypothèque candidature mettrait davantage à mal les institutions politiques d’un pays fragilisé et discrédité par celui qui peine à diriger le pays et assumer la fonction présidentielle. Une prétendue candidature au Nobel de la Paix à celui qui ne s’est pas adressée à son peuple depuis plusieurs années viendrait ternir l’image de ceux-là même qui aspirent à la vendre

Les éléments de la sécurité algérienne ont récemment procédé à l’arrestation d’un imam issu d’Aousserd, officiant au  sein d’une mosquée dans les camps de Tindouf et suspecté d’embrigadement de jeunes sahraouis au profit des groupuscules terroristes au Sahel

Cette arrestation qui a mis  en cause le dénommé abdallah sidia el kharchi, élément du Polisario, illustre bien la connivence des séparatistes avec les milieux terroristes s’activant dans cette région.

Le  suspect en question, qui avait été interpelé  et soumis à un interrogatoire par les éléments des services de sécurité algériens, aurait été récemment libéré.

Selon des sources dignes de foi, cette interpellation serait intervenue sur dénonciation de deux terroristes natifs, des « camps de Tindouf » qui s’étaient rendus aux services de sécurité algériens à Tamanrasset, munis de leurs armes. Ces terroristes, dénommés, respectivement,  Sidi ahmed salek kina et bachri el bachir ould allal el gasmi ont déclaré avoir fréquenté la mosquée ou officiait l’imam, avant de rejoindre le « MUJAO » en 2010.

Les camps situés sur le territoire algérien sont aujourd’hui  une proie facile au  regroupement d’instigateurs cooptés et embrigadés par des  meneurs affiliés à divers réseaux terroristes qui ne cessent de semer le trouble.

Le phénomène  de radicalisation des jeunes des camps, conjugué à la persistance d’un conflit artificiel qui oppose le Maroc et l’Algérie dans la région du Sahara, maintenu depuis des décennies par le pouvoir algérien, révèle qu’il existe un risque certain sur  la stabilité de la région sahélo-saharienne et nord-africaine.

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