L’ex-chef de junte au verbe dur a affiché devant la presse, le lundi 11 mai 2015, à Ouagadougou, son intention de briguer la Magistrature suprême de son pays. Face aux journalistes, il a déclaré vouloir conquérir «démocratiquement» le pouvoir, au non du «respect des valeurs républicaines» et des «souffrances des Guinéens». En se jetant ainsi dans la course à la présidentielle, Moussa Dadis Camara répond à l’appel des Forces patriotiques pour la démocratie et le développement (FPDD). Parti, qui lors de son 2e congrès tenu le 3 mai 2015, l’a désigné comme son président et investi de fait candidat à la présidentielle d’octobre prochain en Guinée. «Je mesure la signification de cette marque d’estime, que j’accepte», a lâché l’ancien chef d’Etat, indiquant au passage sa volonté de contribuer à «instaurer» un Etat de droit en Guinée. À le suivre, sa propulsion à la tête du FPDD et son positionnement pour le futur scrutin présidentiel n’est pas un «hasard», encore moins un «jeu», puisque cette démarche résulte d’«éminents» travaux. «Nous devons nous atteler pour apporter le bien-être social à tous les Guinéens», a signifié Moussa Dadis Camara. Aussi a-t-il insisté que «les portes du FPDD sont ouvertes à toutes les communautés ethniques et religieuses».
Exhortant par conséquent les responsables du parti à rechercher l’adhésion des masses populaires. «L’espoir renaît (..)», a affirmé le présidentiable. Ce message a été visiblement bien reçu par le secrétaire à la communication et porte-parole, Maxime Manimou, à la tête d’une délégation présente à Ouagadougou, pour peaufiner les stratégies avec le président. Celui-ci a rappelé les raisons du choix de Moussa Dadis Camara pour présider aux destinées du FPDD et le représenter à la prochaine présidentielle. Il a notamment évoqué ses «vertus de probité et d’équité dans la gestion des affaires de l’Etat» et ses «qualités de rassembleur».
Pour lui, ces traits militent en faveur du personnage. Il exhorte alors ses compatriotes à soutenir les ambitions présidentielles de Dadis. Circonstance oblige, les hommes de média ont abordé certaines préoccupations avec l’ancien président guinéen. Pourra-t-il retourner dans son pays pour se préparer dans la perspective de la présidentielle étant donné qu’il est recherché par les autorités ? «Je suis Guinéen avant tout et rien ne m’interdit de rentrer dans mon pays. Le président Alpha Condé est un démocrate et je ne pense pas qu’il puisse m’interdire de revenir au pays (…)», a répliqué Moussa Dadis Camara, sans pour autant donner une date quelconque de son retour au bercail. Il a été également interpellé sur les manifestations, le calendrier électoral en cours en Guinée et ses relations avec la Transition politique burkinabè. «Ce qui se passe actuellement dans mon pays est triste», a-t-il brièvement commenté au sujet des remous sociaux actuels.
De ses relations avec les dirigeants actuels du Burkina, il en tire une entière satisfaction. «J’ai de très bonnes relations avec les autorités qui m’ont toujours accordé du respect», a-t-il précisé. Du reste, il a rendu hommage à son pays d’accueil qui, dit-il, n’a jamais ménagé ses efforts pour lui apporter «toutes les aides morales et financières nécessaires» dans les épreuves traversées.
Faisant montre d’affection, Moussa Dadis Camara a aussi une pensée pour les victimes du massacre du 28 septembre et de la maladie à virus Ebola en Guinée.
Kader Patrick KARANTAO
Mon cher Dadis, si tu veux aller en prison, tu te porteras candidat aux élections présidentielles!
Ce connard de Dadis a t il oublié que Toumba vit toujours? Un maladif qui ne sait même pas lire peut il diriger un pays? Assez de dadis show maintenant. Tu mérites vraiment de rejoindre ton compère Blaise en Cote d’ivoire. 😛
Dommage que le brave Toumba l’ait manqué, ce rat puant de Dadis.
” Faisant montre d’affection, Moussa Dadis Camara a aussi une pensée pour les victimes du massacre du 28 septembre “….
Quel Salaud il était aux commandes du pays après son coup d’état style SANOGO..
C’est donc lui qui demandé aux forces de l’ordre de tirer …Son dossier est ouvert au TPI il faut le juger..
Camara, Sanogo, Nkurunziza ….l’exemple des pires tares de l’Afrique
Merci à Maliweb et aux maliens qui se sont intéressés à ces terribles événements de Guinée …Beaucoup de Guinéens avaient trouvé refuge au Mali…
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