Le Président du Faso, Blaise Compaoré, s’est adressé à la nation aux environs de 21h30 sur la chaîne de télévision burkinabè Canal 3. Il déclare retirer le projet de loi sur la révision de la constitution, il lève l’état de siège et annonce à la classe politique et à la société civile être disponible pour une période de transition à l’issue de laquelle il quittera le pouvoir. Voici l’intégralité du discours.
“Peuple du Burkina Faso, chers compatriotes,
Il y a des instants dans la vie des peuples et des nations où le silence est plus expressif que la prise de parole.
Ces moments de grande douleur que nous vivons en font partie.
Les manifestations violentes qui ont endeuillé et plongé notre peuple dans la stupeur n’honorent pas le pays des Hommes intègres, mais j’ai entendu le message, je l’ai compris et pris la juste mesure des fortes aspirations de changement.
Aussi, voudrais-je présenter mes condoléances les plus attristées aux familles éplorées et souhaiter un prompt rétablissement aux nombreux blessés.
En ce tournant décisif de la marche de notre peuple, j’appelle toutes les parties à mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation. En ce tournant décisif de la marche de notre pays, j’appelle toutes les parties en mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation.
J’appelle les forces de l’ordre et l’ensemble des manifestants au respect de l’intégrité physique de tous les citoyens ainsi qu’au respect des biens publics et privés.
Je demeure convaincu que le dialogue constructif pourra permettre à notre peuple de retrouver sa quiétude d’antan et regarder l’avenir avec assurance.
En ce qui me concerne, je reste disponible à ouvrir avec vous des pourparlers pour une période de transition à l’issue de laquelle je transmettrai le pouvoir au président démocratiquement élu.
En vue du rétablissement de ce dialogue, j’ai décidé de retirer le projet de loi contesté et de procéder à son annulation. Pour permettre à chacune des parties, l’opposition politique, la société civile et la majorité de renouer le fil du dialogue dans la sérénité, je décide ce qui suit :
-Le gouvernement est dissout
– A compter de ce jeudi 30 octobre, je déclare annulé l’état de siège sur toute l’étendue du territoire national.
J’exprime ma reconnaissance à tous ceux qui ont cru en moi et qui ont sacrifié de leur bien et quiétude.
Ma reconnaissance va aussi à l’opposition pour l’attitude républicaine de ses dirigeants. Ensemble, nous devons tous œuvré à éviter un approfondissement de la fracture sociale et un délitement de notre tissu économique.
Chacun doit jouer sa partition afin que nous parvenions à un retour définitif à la paix sociale. Je salue les forces de l’ordre pour leur professionnalisme et leur sacrifice qui nous ont évités une catastrophe qui aurait été irrémédiable.
Que Dieu bénisse le Burkina Faso !
Je vous remercie.”
Blaise Compaoré
Président du Faso
In awe of that anwesr! Really cool!
LE MALI EST POURTANT UN PAYS BENIE : Tous ceux qui sont impliqués dans la crise maliennes ont payé leur connivence avec le MNLA, HCUA, Ancar-Eddine, MAA radical :
– de SARKO qui ratte sa réélection,
– A Kadhafi qui le premier aide à tuer,
– A ATT le passif…
– A Boutef mourant,
– A Adel aziz ramollit,
– Au MNLA qui se cherche et n’a pas finit de déchanter…
– aux Djihadistes détruits,
– A Blaise le parrain QUIIIIIIII VAAAA PAAARTIRRRRRRRRRR!!!! 😉
– A qui le tour : d’être maudit par les maliens….
Mon cher vous oubliez Morsi des frères musulmans(l’egyptien sous les verroux) du général Sissi. l y a Ossama Ben Laden. VIVE LA REPUBLIQUE.
Est-ce le retour de la manivelle? Ha Blaise, l’enigmatique Président dans le système géostratégique de la France!!!!! Quel sort sera t-il reservé aux irrédentistes touareg du MNLA qui ont pignon sur rue à Ouagadougou? Peut être que “l’eau se dissocie toujours du lait”. I remenmber Adama Fomba’s song that the bad wood fall down alway in the well.
Le Burkina sera t-il un autre problème à enfoncer dans le pied des africains de l’ouest? I pray for this cuntry’s stability. TE DEUM LAUDAMUS. VIVE LA REPUBLIQUE.
L’Afrique des débiles présidents!
Comment peuvent-ils vivre des dizaines d’années dans le luxe insolent face à la misère populaire des peuples qu’ils prétendent représenter?
Comment peuvent-ils s’imaginer des super hommes voir des demi Dieux étant tout simplement des mortels?
Comment depuis 54 ans n’ont-ils rien compris au pouvoir et à ses déchéances?
Élus démocratiquement ou venus par les armes, ils sont les mêmes ou presque et veulent toujours s’éterniser au pouvoir aux fins de sucer le sang du peuple dont ils sont pourtant issus.
Blaise Compaoré, trois coups d’état à lui seul et 27 ans de pouvoir sans partage, mais balayé en une ou deux journées insurrectionnelles à Ouagadougou.
Le pape des “hommes forts” en Afrique Occidentale, qui donnait un effet d’optique d’un régime apparemment stable mais bâtie sur du néant des institutions maigrichonnes est parti comme il est venu le 15 octobre 1987.
Sa proximité avec la France, son statut de médiateur dans les conflits des pays voisins, sa longévité au pouvoir, n’ont finalement servi à rien.
Il a sous estimé comme les autres présidents africains depuis 54 ans les réactions de son peuple, il a confondu les foules qui l’acclamaient au vrai peuple du Burkina Faso, il n’a pas pu tirer les leçons de la mauvaise gouvernance en Afrique, il en a fait les frais ce jeudi 30 octobre 2014.
Il aurait compris pourquoi, Obama réclamait à Accra des institutions fortes en Afrique plutôt que des hommes forts car en réalité aucun homme ne peut être fort sur des institutions maigrichonnes.
Réduit à fuir son pays dans le chaos et la désolation d’un soulèvement populaire Blaise Compaoré réalisera que 27 ans au pouvoir ne lui ont pas rendu fort mais fébrile et fuyard.
Rien que sa chute brutale arrivée en ce mois d’octobre 2014, le peuple burkinabé et son armée rendent ainsi indirectement hommage à Thomas Sankara dont il a lâchement tué à la fleur de l’âge le 15 octobre 1987 et rafraîchissent les cœurs des millions d’africains qui admiraient ce digne fils d’Afrique à la vision futuriste et innovante, pétri de courage et d’honnêteté.
Nous sommes de cœur avec le peuple frère du “pays des hommes intègres” et nous les souhaitons une bonne transition démocratique pour l’avènement de la liberté et de l’état de droit chez eux.
“Notre peuple dans la liberté et du progrès, la patrie ou la mort nous vaincrons”!
Salute Ouagadougou!
We are all Burkinamen today!
Il est trop, trop tard maintenant. C’est tout de suite qu’il faut degager, debarasser le plancher avec vos racailles. Pas question de rester apres un moment de transition, non, non et non. Vous vous encore berner le peuple ou quoi? Attendons de vir la suite de ces evenements, ne lachez surtout pas car la victoire du peuple est tres proche contre ce tyran, assassin, pilleur de tresor public, voleur: Blaise. Ne vous rejouissez pas encore en pensant que c’est fini, loin de la, Blaise est toujours entoure de ses complices et est toujours puissant et surtout vivant.
La fete viendra quand il sera ecroue, ou qu’il detale avec sa famille quelque part ou mieux qu’il tombe et dort pour toujours.
L’article 320 originaire du Mali sera exporter pour Vous Blaise en particulier.
Ceic est un avertissement pour les autres presidents de son genre: au Togo, RDC, Gabon, en Mauritanie et j’en passe. Le peuple est aux agrais et vous attend de pieds fermes.
A bon entendeurs salut.
La prise de conscience est peut-être réelle et même sincère, mais sans nul doute tardive. Le point de non retour étant atteint, le vin est déjà tiré et il reste à le boire jusqu’à la lie… Octobre 1987 — Octobre 2014, ça fait un sacré quart de siècle, et rien de moins ! Toute une génération en somme… Et on semblait un peu oublié au palais de Kosyam que “celui qui règne par les armes, périra par les armes.”
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Pensées rebelles.
😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥 😥
Un peu tard …
La transition serait mieux dirigé par qui de droit dans la constitution après le départ du président … même si c’est un gars loyal à Blaise …
Moussa Ag,… Un bon discours mais un peu trop tard … 😥 😥 😥 😥 😥 😥
Pour ne pas mettre le feu a leur pays, je crois que les bourkinabes ont interet a ecouter ces paroles de sagesse. “NI BASSA KOUMATIGUEI ATE DINGUEI DADON” 😆 . Manifestement le message est completement passe 😆 😆 😆 😆 😆 😆 .
Nul ne sait ce que deviendra ce pays stable qu’est le Burkina Faso si on confie le pouvoir a des avanturiers. Le cas du Mali est assez revelateurs.
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