Premier déplacement de Vladimir Poutine en Crimée

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Le président russe Vladimir Poutine
Le président russe Vladimir Poutine

Vladimir Poutine a atterri vendredi en Crimée. Il devrait assister au défilé commémorant la victoire de 1945 contre l’Allemagne nazie, a annoncé le service de presse du Kremlin.

 

Ce déplacement, son premier depuis que la Crimée a été officiellement annexée à la Fédération de Russie, le 18 mars, est hautement symbolique au moment où l’Est ukrainien s’enfonce dans la crise.

 

Les rumeurs qui avaient couru dans la semaine sur cette visite avaient suscité des critiques à l’Ouest. Angela Merkel, la chancelière allemande, a notamment jugé qu’organiser un défilé militaire en Crimée, “dans une zone de conflit”, était “une honte”.

 

Patriotisme

Plus tôt dans la journée, M. Poutine a salué “la force triomphale du patriotisme” russe lors de la parade militaire commémorant la victoire de 1945 sur le régime nazi. Environ 11’000 soldats participaient à ce défilé, en pleine crise sur l’Ukraine.

 

 

Le 9 mai “est une fête où triomphe la force toute-puissante du patriotisme, pendant laquelle nous sentons d’une manière particulière ce que signifie être fidèle à la Patrie, et combien il est important de défendre ses intérêts”, a dit le maÎtre du Kremlin dans un discours sur la place Rouge à Moscou, devant les troupes et des anciens combattants de la Seconde guerre mondiale.

 

 

Chaque année, la Russie célèbre la victoire des Alliés dans la Seconde guerre mondiale le 9 mai – la capitulation ayant été signé tard le soir du 8 mai à Berlin, soit le 9 mai heure de Moscou.

 

 

Engagement de Burkhalter salué

De son côté, le conseiller fédéral Ueli Maurer salue l’engagement de son collègue Didier Burkhalter dans la crise ukrainienne. Son action en tant que président de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) est positive pour la Suisse, a-t-il souligné vendredi.

Dans une interview accordée à la “Weltwoche”, le ministre de la défense avait critique le double rôle de son collègue neuchâtelois, également chef du Département fédéral des affaires étrangères. Ueli Maurer avait ensuite dit regretter certains de ses propos.

(ats / 09.05.2014 13h44)

 

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