Les années qui ont suivi la naissance de leurs filles ont été compliquées pour Michelle et Barack Obama. Invitée dans l’émission “Revolt”, l’ancienne First Lady a confié qu’elle ne “pouvait plus supporter” son mari durant 10 ans et a expliqué comment elle a “travaillé” pour faire durer son mariage.
Sur le plateau de l’émission américaine “Revolt”, le 15 décembre dernier, Michelle Obama a admis qu’elle ne “pouvait pas supporter son mari pendant dix ans”. L’épouse de l’ancien président des États-Unis a révélé la raison de cette longue période tendue. “Devinez quand cela s’est passé? Quand les enfants étaient petits.” En effet, c’est la répartition inégale des tâches liées aux enfants, Malia et Sasha nées respectivement en 1998 et en 2001, qui était à la base de ces tensions.
“Le mariage, ce n’est pas du 50/50. Parfois, c’est du 70/30, parfois, c’est du 60/40…” À la naissance des filles, Michelle Obama a pris à sa charge plus de tâches, tandis que son mari se concentrait sur sa carrière politique et trouvait le temps “d’aller jouer au golf” ou “d’aller à la salle de sport”. Michelle Obama n’a pas pu s’empêcher de “tout compter”, comme le nombre de couches qu’il changeait.
“Les enfants sont des terroristes. Ils ont des exigences, ils ne parlent pas, ils ne savent pas communiquer, ils pleurent tous le temps, ils sont irrationnels et égoïstes… Mais vous les aimez plus que tout, vous ne pouvez pas leur en vouloir! (…) Donc vous vous retournez l’un contre l’autre”, résume Michelle Obama.
Travail
Son animosité envers son mari s’est cependant peu à peu estompée. Ce sont “des sentiments qui changent”, assure l’ancienne première dame. Mais pour que cela se produise, il faut “travailler sur sa relation”, selon elle. “Il faut connaître son partenaire. Est-ce que vous l’appréciez? Vous pouvez être énervée contre lui, mais quand vous le regardez, vous vous dites ‘Je suis en colère, mais je te respecte. Je ne suis pas d’accord avec toi, mais tu es toujours une personne gentille et intelligente’.”
Mariée depuis 30 ans à l’ancien président, elle précise préférer “dix mauvaises années plutôt que 30″. Il ne faut “pas abandonner”, estime-t-elle.