Marine Le Pen, toujours donnée au second tour face à Emmanuel Macron avec 17,5% des intentions de vote selon un sondage publié le week-end dernier, ne verrait pas forcément d’un bon oeil un soutien d’Eric Zemmour pour le sprint final, rapportent nos confrères de L’Opinion.
Le week-end dernier, à l’aube du lancement officiel de la campagne, Marine Le Pen a joué la contre-programmation, face au meeting d’Eric Zemmour où le candidat Reconquête!, qui reflue autour de 10% dans les sondages et se retrouve au coude-à-coude avec Valérie Pécresse, s’est présenté devant plusieurs milliers de personnes et des dizaines de drapeaux français comme le “seul à être de droite dans cette campagne”.
Il a qualifié Valérie Pécresse de “centriste, déjà prête à voter Emmanuel Macron” au second tour, et Marine Le Pen de “socialiste en matière économique”, tandis que le président sortant ne sait selon lui “toujours pas de quel bord il est”. L’échiquier politique, selon Eric Zemmour est connu.
Quid s’il ne participe pas au second tour, ce qui paraît désormais être l’option la plus probable? Va-t-il inviter ses partisans à se rallier à la cause de Marine Le Pen? C’est possible. Mais pas forcément souhaité par la principale intéressée, selon les informations de L’Opinion.
Entrave à la normalisation du parti?
“Aujourd’hui, la candidate RN dit à des proches qu’elle ne souhaite pas vraiment que le candidat de Reconquête! appelle à voter pour elle au second tour de l’élection présidentielle”, assurent nos confrères. La crainte de Marine Le Pen? Subir les effets de “la diabolisation intense qui frappe l’ancien chroniqueur de CNews et du Figaro. Cela mettrait en danger tout son travail de normalisation”.
Cela ne signifie pas que la candidate RN compte faire une croix sur les électeurs d’Eric Zemmour, au contraire. Elle compte appeler “au vote utile” jusqu’à la veille du premier tour. Jeudi dernier, sur le plateau de M6, elle avait clairement tendu la main aux électeurs d’Eric Zemmour. “Je sais que ce sont des patriotes et à un moment donné, entre Emmanuel Macron qui est un mondialiste et Marine Le Pen qui est une patriote, je crois que le choix doit se faire”, avait-elle notamment lancé.
Égalité médiatique
Si l’entrée en vigueur depuis ce lundi des règles rigoureuses de la campagne officielle met médiatiquement les 12 candidats sur un pied d’égalité. Cela n’a pas empêché sous les 3% d’intentions de vote ont toutefois encore protesté dimanche.
“L’équité, c’est un mot habile pour l’inégalité”, a estimé Nicolas Dupont Aignan (Debout la France) sur France Inter, tandis que Jean Lassalle (Résistons!) appelait à “résister contre ce système féroce qui est une dictature molle”, et Nathalie Arthaud (LO) dénonçait un large “problème de pluralisme” dans l’ensemble de la société.
Par: 7sur7.be
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