Pour déloger Laurent Gbagbo :Ado décidé à brûler la forêt afin d’asphyxier la \''\''Bête\''\''

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Le ”président élu” de Côte D’Ivoire veut le feu au pays après l’avoir encerclé. Ainsi, son rival se rendra ou périra dans les flammes. Tant pis si la maison commune brûle et ses habitants, avec.

 

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Alassane Dramane Ouattara est riche comme crésus. Son épouse est, elle-aussi, riche. Le couple détient des biens un peu partout en occident et presque rien Côte D’Ivoire. Que la Côte D’Ivoire brûle, tombe dans la misère ou disparaît, ne semble vraiment pas le perturber. Alors l’idée de l’exposer au péril n’a pas résisté à son désir et à sa hâte de voir son ennemi Laurent ”l’ désiré” Gbagbo étouffé et fait comme un rat. En plus, il est poussé aux fesses par une communauté internationale unanimement acquis à sa cause décidée à l’emmener le plus loin possible dans ses projets-certains très funestes. Le Samedi 22 Janvier dernier, l’envoyé spécial du journal français Le Figaro au sommet (ordi ou extraordinaire ?) des chefs d’Etats et de gouvernements de l’Uemoa, Arnaud Rodier avait senti comme une odeur de préparatif de blocus contre l’exportation du cacao et du café ivoirien par les autorités du Golf Hôtel d’Abidjan. Cette idée avait été renforcée dans la tête et le cœur d’Ado par les initiatives dudit sommet qui a fait décapiter les institutions financières de l’Afrique de l’Ouest pour mieux lui signifier qu’ils le reconnaissaient comme le ”président légitimement élu de Côte D’Ivoire”.       

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Arrêt immédiat et sanctions

Il n’y avait donc pas de grandes surprises chez les observateurs avertis lorsque, deux jours plus tard, le couperet est tombé qui exigeait des petits et gros producteurs, des opérateurs économiques locaux et des grosses entreprises d’import-export ”l’arrêt immédiat de toute exportation de café et de cacao jusqu’au 23 février 2011” ; date de la fin des révoltes, des négoces et des exportations.

Le café et le cacao constituent l’épine dorsale de l’économie ivoirienne, et une source de devise irremplaçable. Les deux secteurs représentent 40% des toutes les exportations du pays, 20% du Pib (Produit intérieur brute) ; et la source de travail et de revenu pour la quasi-totalité des Ivoiriens. A noter qu’ils représentent pour une majorité d’Ivoirien, la source de vie unique (les propriétaires de champs).

Mais dans l’état actuel des choses, Ado estime que le secteur du café et du cacao profite aussi à Laurent Gbagbo. Il est vrai que ce dernier est libre de ses mouvements et c’est lui qui continue à contrôler la douane, la police, la gendarmerie, l’administration fiscale, les redevances des deux ports d’Abidjan et les impôts (notamment ceux imposés par l’arbitraire aux grandes entreprises). C’est ainsi qu’il avait pu régler les salaires (estimés à 70-100 milliards F Cfa) des fonctionnaires pour le mois de Décembre 2010 ; cash.

Mais depuis, Ado a multiplié – avec le soutien de la communauté internationale-, les initiatives pour étouffer Gbagbo et le livrer à la vindicte populaire, une fois son incapacité à payer les salaires des fonctionnaires est avérée.

L’épée de Damoclès des bons du Trésor

Le mois de janvier est, en ce sens, crucial. D’autant plus qu’à sa fin, 600 milliards de F Cfa de bons du Trésor tombera à échéance et il n’est pas question de ne pas régler la note pour le pays Côte D’Ivoire. Cela constitue une menace très lourde sur le devenir du pays, dépassant les deux protagonistes. Là, il va falloir que quelqu’un fasse face à cette échéance pour éviter à la Côte D’Ivoire en tant qu’entité une banqueroute fatale.

Il s’agit d’un feu qui n’épargnera même pas la sous-région.C’est ainsi que d’après des sources dignes de foi, le président de la Commission de l’Uemoa et le Vice Gouverneur de la Bceao se seraient mobilisés pour assumer le relais et payer à la place de la République de Côte D’Ivoire pour éviter le tsunami qui balayera tout sur son passage.

C’est le contraire pour la Côte D’Ivoire que Ado a soigneusement encerclé, arrosé avec du pétrole avant d’y mettre le feu. Laurent ”Indésiré” Gbagbo aura alors deux choix : mourir dans le brasier ou de honte en se rendant. S’il n’y avait plus de Côte d’Ivoire, Ado pourrait aller vivre en France avec sa française ou aux Usa chez son ex-femme et ses enfants.

 

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Amadou TALL


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