Le polisario entend profiter du décès, le 19 juillet 2019 à Laâyoune, de la jeune Sabah Njourni lors des manifestations de joie, comme dans toutes les villes marocaines, suite à la victoire de l’équipe algérienne de football en Coupe d’Afrique des Nations, pour déstabiliser les provinces du Sahara marocain.
C’est pourquoi le polisario s’emploie actuellement à instrumentaliser les accablants événements qu’il a lui-même orchestrés et provoqués à Laâyoune, Chef-lieu du Sahara marocain, notamment le décès tragique de la jeune femme, décédée accidentellement.
Un triste décès exploité à des fins sordides par les polisariens qui ont mobilisé, à cet effet, son judas attitré, Aminatou Haïdar, présidente du soi-disant « Collectif des défenseurs sahraouis des droits de l’homme », le fumeux CODESA.
Celle-ci, affichant un visage au relent de la trahison adoubé de médiocrité et sautant à pieds joints dans les égouts algéro-polisariens puants, a osé promettre au Maroc un bis repetita malfaisant d’un scénario identique du drame atroce de Gdeim Izik et s’est fendue, dans deux entretiens publiés.
Le premier publié par le journal algérien « El Khabar », la voix de ses maîtres du Club des Pins sis à Alger, au début de la semaine du 22 juillet 2019, et le second, pas plus tard que le 25 juillet 2019, par le média libanais « El Alkhbar », dans lesquels elle se livre à de gravissimes déclarations.
Des allégations dans lesquelles elle affirme qu’elle et ses complices comptaient utiliser les douloureux évènements de Laâyoune (jeune femme fauchée par un véhicule, 100 voitures vandalisées, 2 guichets bancaires incendiés et autres délits) pour commettre des crimes contre les forces de l’ordre et contre de paisibles citoyens et semer désordre et désolation dans les provinces sahariennes et dans les autres provinces marocaines.
Il est acquis que les polisariens, aux ordres des responsables algériens, ont mandaté Mohamed Ould Salek, vice-président de la CODESA, et sa présidente, Aminatou Haïdar afin d’instrumentaliser l’affaire du décès de Sabah Njourni.
Quant aux dirigeants polisariens, ils s’évertuent vainement de réunir le Conseil de Sécurité de l’ONU et l’Union Européenne et poursuivent leurs rêveries contre la position de Paris concernant le conflit factice autour du Sahara marocain.
Mais que peut espérer la communauté internationale d’un front corrompu jusqu’à la moëlle dont son unique objectif est de continuer à s’enrichir allègrement sur les ruines d’une population sahraouie marocaine séquestrée, affamée et humiliée depuis plus de quarante ans dans les camps de la honte à Tindouf, en Algérie ? Que dalle !
Les violations relevant des sinistres années de sang et de larmes sont perpétrées au quotidien par les matons de Rabouni. Il n’est qu’à se référer au récent rapport de Human Right Watch pour se rendre compte du pédigrée du front du mal et de son chef, le serial killeur-violeur Brahim Ghali, poursuivi pour « crimes de guerre » et « crimes contre l’Humanité » par la plus haute juridiction espagnole, l’Audience Nationale.
Des crimes qu’il poursuit, d’ailleurs avec un acharnement au regard des derniers développements forts alarmants sur le dossier des trois opposants au polisario, entrés en grève de la faim le 18 juin 2019 et dont l’un des trois, embastillés pour délit d’opinion, à savoir Boua Da Mohammed Fadel Breika, a été évacué dans un état exécrable de la sinistre prison « Dhaibia » vers l’hôpital de Rabouni.
Pour ce qui est du régime algérien, ou, mieux, du régime vert-kaki algérien, lamentablement haineux et rancunier vis-à-vis du Maroc, il n’y a rien à espérer puisqu’il n’est toujours pas décidé à débarrasser le plancher malgré les manifestations du peuple algérien organisées depuis près de 06 mois.
En Algérie, des millions d’algériens, sortis le 26 juillet 2019 pour le 23ème vendredi consécutif, criaient à pleins poumons « Y en a marre des Généraux ! » et demandaient le départ de la mafia vert-kaki, à sa tête le Chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire (ANP), Ahmed Gaïd Salah.
De plus, la promesse d’allègement du dispositif sécuritaire, violée, devrait édifier sur cette autre grossière supercherie nommée « dialogue national », que la mafia algérienne au pouvoir tente misérablement de faire passer auprès du peuple algérien devenu incrédule du fait des manœuvres insidieuses orchestrées par un régime viscéralement retors pour se cramponner au pouvoir.
Force est donc d’admettre que le régime algérien et son avorton, dit le polisario, ne craignent plus le ridicule car s’ils devaient tuer, les tanières de Rabouni et du Club des Pins, QG algérois de la bêtise galonnée, seraient jonchées de cadavres !
« Il tue et assiste aux funérailles de sa victime » ! Ce dicton arabe s’applique parfaitement à l’artisan, à savoir les galonnés du Club des Pins d’Alger, des funestes incidents survenus à Laâyoune dans la nuit du 19 au 20 juillet 2019, en marge des célébrations par les peuples algérien et marocain du sacre de la sélection algérienne à la CAN 2019.
Que ces galonnés d’algériens et ces polisariens, voix de ses maîtres cantonnés au Club des Pins, sachent, une fois pour toute, que la violence, le vandalisme, les incendies criminels, les attaques contre les forces de l’ordre et la population ainsi que les crimes n’ont et n’auront jamais droit de cité au Maroc et ce, de Tanger à Lagouira.
Farid Mnebhi.