En déplacement au Mali, la ministre des Armées a adressé aux soldats de la force Barkhane un message de «confiance totale en leur action» deux jours après les révélations d’un rapport des Nations unies affirmant qu’au moins 19 civils avaient été tués dans une frappe française le 3 janvier.
Florence Parly, qui effectue une visite de deux jours au Mali, a réagi aux conclusions de la Mission des Nations unies pour la stabilisation au Mali (MUNISMA) d’après laquelle l’armée française aurait commis une bavure lors d’une frappe aérienne à proximité du village de Bounti le 3 janvier en tuant au moins 19 civils.
La ministre des Armées a adressé aux soldats de Barkhane un message fort de «fierté» et de confiance en «leur action au quotidien dans des conditions difficiles».
Elle a insisté sur le fait que ce message avait été transmis de la part d’Emmanuel Macron.
Les conclusions du rapport onusien ont été également réfutées par les officiels maliens. Selon les informations du Parisien, l’homologue de Florence Parly, Sadio Camara, et les hauts gradés des forces maliennes ont assuré que le chef de l’État serait «en colère» et «outré» par ce rapport.
L’armée parle d’une trentaine de djihadistes tués
Pour l’armée, toutes les victimes, «une trentaine» selon ses estimations, étaient bien des djihadistes de la Katiba Serma, affiliée au Groupe de soutien de l’islam et des musulmans (GSIM).
Une source militaire proche du dossier a révélé au Parisien les raisons pour lesquelles l’enquête menée par une vingtaine d’inspecteurs et experts scientifiques de l’Onu pourrait être remise en cause.
Absence d’images et de demandes d’indemnisation
«Ils ne se sont rendus à Bounti même que le 25 janvier, trois semaines après la frappe: pas étonnant qu’ils n’aient pas trouvé d’armes, les djihadistes les avaient aussitôt ramassées. De plus, les témoignages sont anonymes, et les gens vivent sous la pression des Groupes armés terroristes (GAT) qui contrôlent la zone», soutient la source.
Les autres points à l’appui de cette thèse sont l’absence totale d’images, comme les djihadistes ont l’habitude d’en publier sur les réseaux sociaux pour illustrer leurs faits d’armes ou comme preuves de «bavures», mais aussi le fait que l’armée française n’ait pour l’heure pas reçu la moindre demande d’indemnisation de la part de chefs du village ou des familles, comme c’est la tradition.
La première réaction au rapport
En réaction au rapport, Paris, qui avait déjà nié les accusations à plusieurs reprises, a démenti toute bavure et a émis des «réserves» sur ce document, indique un communiqué relayé par le ministère des Armées.
D’après ce dernier, ce rapport est basé sur les témoignages «anonymes» d’habitants locaux dont la crédibilité n’a pas été confirmée. De ce fait, il n’apporte pas de preuves de l’implication de l’armée dans les décès mentionnés.
Sputnik
Ce rapport ne mettra pas fin à la polémique car si Ali Nouhoun DIALLO dit que la mixité est interdite cela voudrait dire témoigner librement devrait aussi être interdit. La crédibilité de tous ces témoignage est en cause. La minusma ne pouvait pas savoir s’il y avait des armes ou pas. Elle s’est ceratainement basée sur des témoignages dont la crédibilité est en cause.
Le mensonge est aussi une arme utilisé dans le djihad.
Tout le monde a remarqué le lobbying de Paris pour tenter d’étouffer cette polémique quand ça les concerne! Avec l’aide de cette chaine France24, cette chaine qui s’applique pourtant a insister quand elle soupçonne accuse des Bielorusses pour le raid de Bouaké!
Ce qui met en défaut cette France c’est son passé (dont ils devraient en avoir extrement honte) et la manipulation pour le Rwanda avec un rapport commandé par leur soin et qui donc prend leurs interets!
Comme quoi après plus de 2siècles d’occupation de l’Afrique, ces français continue de prendre les africains et le monde pour des cons!
Justement voyez comment Paris a mis le couvercle pour étouffer cette polémique pourtant les faits sont EXTREMENT GRAVE, mais Paris préfère faire braquer les projecteurs ailleurs, mais leur pratique assez coutumière!
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« confirmer la tenue d’une célébration de mariage qui a rassemblé sur le lieu de la frappe une centaine de civils parmi lesquels se trouvaient cinq personnes armées, membres présumés de la katiba Serma ». Qui se ressemblent s’assemblent dit-on tres souvent et pourquoi seulement 5 sur 100 etaient membres de Katiba Serma et pourquoi etaient-ils la? Qu’est-ce qu’ils faisaient la? Car on ne va pas mnger de la viande grillee ou celebrer un mariage avec des armes cas-meme? Soyons beaucoup plus intelligents!
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