Désigné par ses pairs, médiateur dans la crise que connait notre pays au matin du 22 mars dernier, le Président du Burkina Faso, S.E. M. Blaise Compaoré, n’est plus à présenter. Africaniste dans l’âme, le tombeur du Capitaine Thomas Sankara, est un véritable homme d’état qui s’assume et demeure de nos jours et surtout dans la sous –région et sur le continent, incontournable.
Et pour cause, depuis son arrivée à la tête du Faso le 27 octobre 1987 suite à un coup d’état sanglant, en Afrique de l’Ouest et sur le continent en général, Blaise se distingue par sa capacité et son expérience à dénouer les crises. En Côte d’Ivoire, au Togo, au Libéria tout comme récemment en Guinée-Conakry, ce militaire bon teint est sorti la tête haute. Voilà que le 22 mars dernier, des éléments de nos forces de défense et de sécurité soucieux d’éviter à notre pays, un embrasement, voir un chaos, ont déposé le régime autocratique d’ATT et complices.
Compte tenue de son expérience en la matière, voilà encore qu’on fait appel au Président du Faso qui aime notre pays. C’est dans ce cadre qu’il a su avec dextérité et souplesse amené la junte à revenir sur sa décision de dissoudre la Constitution du 25 février 1992. Ainsi, grâce à sa maestria, le Président Blaise Compaoré, est parvenu à faire lever l’embargo total qui frappait notre pays pour sauver le Mali du péril.
Au moment où nous bouclons cette édition, la feuille de route pour la sortie de crise est en marche. La Cour Constitutionnelle a déjà établi et publié le constat de vacance de pouvoir mardi dernier. Elle a investi le Président de l’Assemblée Nationale, Pr Dioncounda Traoré, Président intérimaire pour quarante jours, conformément à l’accord cadre du 06 avril dernier signé par la CEDEAO et le CNRDRE.
Bokari Dicko
Blaise le pacificateur. Quelle blague ! Faut-il rappeler le CV de l’animal ? Sankara et Zongo doivent s’en retourner dans leur tombe. L’ami de Kadhafi et de Taylor, celui qui a rendu ridicule le nom de pays des hommes intègres, celui qui serait tombé l’année dernière sans l’intervention en catimini de la force Licorne, faute d’avoir payé ses soldats est maintenant désigné par Juppé comme l’homme sage de l’Afrique. Quelle sinistre blague !
Rectificatif,M. Bokari Dicko: Le coup d’état de M. Blaise Compaoré contre Thomas Sankara est intervenu le 15 OCTOBRE 1987 au lieu du ” 27 octobre 1987″ comme vous l’avez souligné dans votre article. Léçons à ne pas oublier. Vérifier sérieusement vos sources avant diffusion à chaque fois. COURAGE ENCORE POULO
Oui, il s’agit bien d’un accord fantoche signé sur le dos du peuple malien. Il n’y a aucune raison de s’en réjouir quand on comprend les enjeux internes et géopolitiques. On reprend les mêmes et on recommence, au profit des intérêts impérialistes français ; ce qui arrange tout le monde : la France, ses multinationales, les fantoches de la CEDEAO, les intégristes salafistes et les ethno-sécessionnistes touaregs en plus de la bourgeoisie des mosquées à Bamako même. Une déstabilisation qui ne fait que commencer, après la partition de l’Éthiopie, de la Somalie, du Soudan, de la Libye et de la Côte d’Ivoire saccagées. Les relations interafricaines, ne sont plus basées sur aucun principe de respect de souveraineté et d’intégrité territoriale. Seule prévaut la loi de l’émiettement ethno-raciste au profit des bourgeoisies compradores islamo-réactionnaires et des multinationales occidentales.
Pour nous, cette médiation n’est rien d’autre qu’une médiation de fantoches qui sauve les apparences : la CEDEAO qui a déclaré de façon maladroite la guerre au Mali en édictant par débilité politique un embargo économique et financier contre le peuple malien et au profit de l’impérialisme français, la CEDEAO dis-je, s’est ravisée en profitant de cette médiation pour se sortir de la honte par un rétropédalage de levée de sanctions qui indiquent sa vraie nature d’institution françafricaine prête à étrangler les peuples de la sous-région tenue par des satrapes élus ou imposés.
Oui, le Mali est revenu à l’ordre constitutionnel. Et les Maliens vont pouvoir s’adonner à des Djimbé et autres Sabars électoraux dans les rues des villes, pendant que des Salafistes racistes et autres Touaregs ethno-sécessionnistes occupent, pillent, saccagent et violent le Nord du pays. Et que la bourgeoisie compradore islamo-réactionnaire appuyée sur un dense réseau de mosquées attend son heure pour caporaliser l’Etat et la Nation en lien avec les obscurantistes d’Al-Qaïda financés par la Qatar et les Wahhabites d’Arabie Saoudite. Avec de telles institutions et perspectives, le néocolonialisme est devant nous. La honte !
Oui, il s’agit bien d’un accord fantoche signé sur le dos du peuple malien. Il n’y a aucune raison de s’en réjouir quand on comprend les enjeux internes et géopolitiques. On reprend les mêmes et on recommence, au profit des intérêts impérialistes français ; ce qui arrange tout le monde : la France, ses multinationales, les fantoches de la CEDEAO, les intégristes salafistes et les ethno-sécessionnistes touaregs en plus de la bourgeoisie des mosquées à Bamako même. Une déstabilisation qui ne fait que commencer, après la partition de l’Éthiopie, de la Somalie, du Soudan, de la Libye et de la Côte d’Ivoire saccagées. Les relations interafricaines, ne sont plus basées sur aucun principe de respect de souveraineté et d’intégrité territoriale. Seule prévaut la loi de l’émiettement ethno-raciste au profit des bourgeoisies compradores islamo-réactionnaires et des multinationales occidentales.
Pour nous, cette médiation n’est rien d’autre qu’une médiation de fantoches qui sauve les apparences : la CEDEAO qui a déclaré de façon maladroite la guerre au Mali en édictant par débilité politique un embargo économique et financier contre le peuple malien et au profit de l’impérialisme français, la CEDEAO dis-je, s’est ravisée en profitant de cette médiation pour se sortir de la honte par un rétropédalage de levée de sanctions qui indiquent sa vraie nature d’institution françafricaine prête à étrangler les peuples de la sous-région tenue par des satrapes élus ou imposés.
Oui, le Mali est revenu à l’ordre constitutionnel. Et les Maliens vont pouvoir s’adonner à des Djimbé et autres Sabars électoraux dans les rues des villes, pendant que des Salafistes racistes et autres Touaregs ethno-sécessionnistes occupent, pillent, saccagent et violent le Nord du pays. Et que la bourgeoisie compradore islamo-réactionnaire appuyée sur un dense réseau de mosquées attend son heure pour caporaliser l’Etat et la Nation en lien avec les obscurantistes d’Al-Qaïda financés par le Qatar et les Wahhabites d’Arabie Saoudite. Avec de telles institutions et perspectives, le néocolonialisme est devant nous. La honte !
Walaye, tu n’as rien dit si ce n’est la vérité. Il faut que le peuple malien prenne son destin en main, que les politiciens véreux qui ont assisté ATT dans la destruction du pays se mettent en cause, sinon nous allons toujours rester dans ce cancer. Même si le Mali doit signer un pacte avec le diable pour vaincre cet impérialisme imposé à notre pays. Ce qui est sûr, c’est bientôt la fin, car Sarko va foutre le camp dans une semaine et nous allons nous unir pour faire la guerre que le peuple veut pour libérer notre pays. Que Sarko et sa bande aillent en enfer. Il va mourir dans une catastrophe aérienne inchallah.
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