(Reuters) – La reddition du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo faisait toujours l’objet de négociations mardi soir, selon les autorités françaises.
Un document interne de l’Onu dont Reuters a vu une copie faisait état de la reddition du dirigeant, mais un porte-parole des Nations unies a déclaré par la suite que les tractations sur les conditions de son départ se poursuivaient.
“Il y a des tractations, mais pas encore de reddition”, a-t-on déclaré à l’Elysée.
Le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé, a confirmé sur France 2 la poursuite des discussions “entre Gbagbo et ceux qui l’entourent encore et puis le représentant du secrétaire général des Nations unies, M. (Y.J.) Choi, et également l’ambassadeur de France”, Jean-Marc Simon.
“On peut imaginer que Gbagbo a encore des prétentions. Ce que nous avons demandé, c’est que sa sécurité personnelle, son intégrité physique, soient garanties”, a-t-il ajouté.
“J’espère que le plus rapidement possible, Gbagbo va accepter la réalité, c’est-à-dire qu’il est désormais isolé et qu’il doit reconnaître que le seul président légitime et légal de la Côte d’Ivoire, c’est Alassane Ouattara”, a dit le chef de la diplomatie française.
Sophie Louet avec Yann Le Guernigou – 05 avril 2011