Selon le dernier bilan communiqué par les autorités, au moins trois personnes sont mortes et trois autres ont été blessées ce vendredi lors d’une fusillade rue d’Enghien, dans le 10e arrondissement de Paris. L’une des personnes blessées se trouve en “urgence absolue”, ce vendredi en début d’après-midi.
• Les coups de feu ont été tirés près d’un centre communautaire kurde
Peu avant midi, des coups de feu ont eu lieu dans la rue commerçante et fréquentée du 10e arrondissement de Paris. “On a entendu cinq coups de feu qui venaient de 50, 100 mètres”, raconte sur BFMTV un témoin de la fusillade.
• L’auteur présumé avait attaqué un camp de migrants au sabre en 2021
“Aujourd’hui à ce jour, on ne connaît pas les motivations de ce meurtrier”, a expliqué la maire du 10e arrondissement. Selon des informations de BFMTV, l’auteur présumé de cette fusillade est un homme de 69 ans qui avait déjà été interpellé il y a un an pour s’être attaqué avec un sabre à un camp de migrants dans le 12e arrondissement de la capitale.
D’après la procureure de la République de Paris, le suspect est connu des services de police et de justice pour un autre antécédent, en Seine-Saint-Denis. Il venait d’être libéré récemment, a précisé la magistrate.
Le sexagénaire a été blessé et a été conduit à l’hôpital en urgence relative, a précisé Alexandra Cordebard.
• Une enquête pour assassinat a été ouverte
“Une enquête a été ouverte des chefs d’assassinat, homicides volontaires et violences aggravées”, indique le parquet de Paris.
• Les Parisiens sont invités à éviter le quartier
La préfecture de police recommande d’éviter le secteur et de “laisser les services de secours intervenir”. Un large périmètre de sécurité a été mis en place et Alexandra Cordebard précise que “le secteur sera sûrement bouclé toute la journée”.
Une cellule d’urgence médico-psychologique a également été mise en place à la mairie du 10e arrondissement, ont annoncé la maire de Paris et son Premier adjoint sur Twitter. Les personnes qui en ressentiraient le besoin seront prises en charge par des psychologues de l’association “Paris aide aux victimes”.