Mali : possible signe de vie de l’otage Olivier DuboisUne vidéo circulant sur les réseaux sociaux depuis dimanche montre un homme qui semble être le journaliste français Olivier Dubois, otage d’un groupe jihadiste au Mali depuis près d’un an, et qui s’adresse à ses proches et au gouvernement français.
La provenance de cette vidéo non authentifiée d’un peu plus d’une minute, et la date à laquelle elle a été tournée sont inconnues. L’homme, qui apparaît en bonne santé, s’adresse à ses parents et à sa compagne, dont il dit recevoir les messages, à ses soutiens et au gouvernement français, auquel il demande de « continuer à faire son possible » pour sa libération.Olivier Dubois, journaliste indépendant de 47 ans vivant et travaillant au Mali depuis 2015, avait lui-même annoncé son enlèvement dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux le 5 mai 2021. Il y expliquait avoir été enlevé le 8 avril précédent à Gao (nord) par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM, ou Jnim en arabe), principale alliance jihadiste au Sahel, liée à Al-Qaïda et dirigée par le chef touareg malien Iyad Ag Ghaly.
Olivier Dubois est le seul otage français dans le monde depuis la libération en octobre 2020 de Sophie Pétronin, qui avait également été enlevée au Mali. Il a couvert la tourmente sécuritaire traversée par le pays sahélien pour différents médias, comme le magazine français Le Point Afrique et le quotidien français Libération. Le président français Emmanuel Macron avait assuré en janvier que la France n’oubliait pas Olivier Dubois. « Un travail inlassable est mené par nos équipes diplomatiques, nos militaires et les services compétents » pour obtenir sa libération, avait-il dit.
Ukraine : Zelensky réclame une zone d’exclusion aérienneLe président ukrainien Volodymyr Zelensky a à nouveau exhorté lundi l’Otan d’instaurer une zone d’exclusion aérienne au-dessus de son pays, prévenant qu’à défaut l’organisation risquait de voir des « roquettes russes » tomber sur ses États membres. « Si vous ne verrouillez pas notre ciel, ce n’est qu’une question de temps, les roquettes russes vont tomber sur votre territoire, sur le territoire de l’Otan, sur les maisons des citoyens de l’Otan », a déclaré Volodymyr Zelensky dans une allocution vidéo diffusée peu après minuit.
Il s’exprimait au lendemain de frappes aériennes russes sur une base d’entraînement ukrainienne située à une vingtaine de kilomètres de la Pologne, membre de l’Otan et de l’UE, près de la ville ukrainienne de Lviv (ouest). Selon les Ukrainiens, ces bombardements ont fait 35 morts et 134 blessés. « Trente missiles sur la seule région de Lviv », a déclaré le président. « Il ne se passait rien qui puisse menacer le territoire de la Fédération de Russie. Et à seulement 20 kilomètres des frontières de l’Otan ».
“Le général polonais Waldemar Skrzypczak, ex-commandant de l’armée de l’air, avait indiqué plus tôt dans la journée que cette base servait à la formation d’unités de la légion étrangère, avec des volontaires qui arrivent en Ukraine pour combattre les Russes. C’est là également qu’arrive une partie de l’aide militaire livrée par les pays occidentaux à l’Ukraine depuis son invasion par la Russie le 24 février.
Concernant le journaliste américain Brent Renaud, tué près de Kiev dimanche, « c’était une attaque délibérée de l’armée russe », a assuré le président ukrainien. Un autre journaliste américain se trouvant dans le même véhicule que le défunt a été blessé, ainsi qu’un civil ukrainien.La manifestation en soutien d’Yvan Colonna a viré à « l’émeute » à BastiaAprès une heure, de défilé au cri de « État français assassin », la manifestation en soutien à Yvan Colonna dimanche à Bastia a viré à « l’émeute », selon le procureur de Bastia, avec un bilan final de 67 blessés dont 44 membres des forces de l’ordre. « Des émeutes ont lieu à Bastia depuis 16 heures 30 », a expliqué à l’AFP en début de soirée le procureur de la République de Bastia, Arnaud Viornery, « et les violences se poursuivent ».
La colère a débordé dès l’arrivée du cortège à la préfecture à 16 heures, avec des échauffourées entre les forces de l’ordre et « 300 manifestants encagoulés », selon les autorités, vêtus de noir et pour certains équipés de masques à gaz, ont constaté des journalistes de l’AFP. Gaz lacrymogènes et canons à eau d’un côté, cocktails molotov, bombes agricoles et cailloux récupérés sur les voies ferrées de l’autre : à 20 heures, « les attaques se poursuivaient dans différents secteurs du centre-ville de Bastia, avec une violence extrême », avait précisé la préfecture, selon qui des « émeutiers » auraient tiré « à de nombreuses reprises à la carabine à plomb » sur des membres des forces de l’ordre.
Ces heurts ont duré jusqu’à 22 heures 30, selon le dernier communiqué de la Préfecture, qui avait appelé « la population du centre-ville de Bastia à éviter de sortir de chez elle ». De fait, l’appel officiel à la manifestation était sobre, demandant « la vérité et la justice pour Yvan, la liberté pour les patriotes et la reconnaissance du peuple corse ». La découverte juste avant la manifestation d’un stock d’environ 300 cocktails molotov avait déjà toutefois indiqué l’ambiance, malgré de nombreux appels au calme ces dernières 48 heures.
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