La Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala deviendra dans les prochaines semaines la numéro un de la direction générale de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Elle deviendra ainsi, la première femme à occuper la tête de cette institution.
À l’Organisation mondiale du commerce (OMC), une nouvelle page de l’histoire est sur le point de s’écrire. La future dirigeante sera donc Ngozi Okonjo-Iweala, ex-ministre des Finances du Nigeria. Elle a aussi à son actif 25 ans à la Banque Mondiale où, elle atteint le second poste de direction le plus élevé de l’institution en 2007.Son action s’est notamment tournée vers le développement de pays émergents. Ses efforts ont par exemple permis de récolter, en 2010, près de 50 millions de dollars américains dans un fond pour les pays les plus pauvres de la planète.
Ngozi Okonjo-Iweala arrive à un moment où l’Organisation mondiale du commerce (OMC) fait face à des défis énormes notamment la gestion de la pandémie à coronavirus (COVID-19), la relance de l’économie mondiale et même sa gouvernance au sein de l’organisation ainsi que son travail de négociation d’accords, de surveillance et de règlement des différends.
Dans un monde marqué par la montée du protectionnisme et la persistance des tensions commerciales, certains observateurs s’accordent à dire qu’il est plus important que jamais que l’Organisation mondiale du commerce (OMC) joue son rôle de pierre angulaire d’un système commercial multilatéral et fondé sur des règles.
Mahamadou YATTARA