Dans l’affaire des écoutes téléphoniques que le président américain Donald Trump accuse son prédécesseur d’avoir ordonnées à son encontre durant la campagne, le sénateur républicain John McCain a rejoint dimanche le groupe des sceptiques. McCain, coutumier des critiques à l’encontre de Donald Trump, a souligné dans une interview avec la chaîne CNN que “le président a deux options, soit se rétracter, soit fournir l’information que le peuple américain mérite”.
“Tout ce qu’il a à faire, c’est de prendre son téléphone, appeler le directeur de la CIA, le directeur du renseignement national et de dire ‘OK, que s’est-il passé’, car ils doivent certainement savoir si le précédent président des États-Unis avait placé sous écoute la Trump Tower”, a résumé John McCain.
James Clapper, chef du renseignement américain sous Barack Obama a affirmé dans une interview qu’aucune opération d’écoute n’avait été mise en œuvre par les agences relevant de sa responsabilité contre Donald Trump. Mais le magnat de l’immobilier persiste, et a demandé à ce qu’une commission du Congrès enquête sur ces prétendues écoutes.
Le président de la chambre des Représentants Paul Ryan, qui fait partie d’un groupe de huit parlementaires qui accèdent à des informations classifiées, a dans une interview à la chaîne CBS News répondu “non” à la question de savoir s’il avait des raisons de soupçonner qu’il y avait une part de vérité dans les affirmations de M. Trump. Il a cependant souligné qu’il ne voulait pas “devancer les commissions (chargées) du renseignement et leur enquête approfondie”.
13/03/17 – 07h14 Source: Belga