Notre article publié le 20 avril 2017 sur le grand malaise qui sévit au cabinet du Président de la Banque africaine de développement ( BAD) Adesina Akinwumi a remué l’institution basée à Abidjan. Des manœuvres intenses tout azimuts dans l’ombre du Chef ont tenté de se rapprocher de la rédaction pour faire baisser le thermomètre. Sur instruction du Président de la BAD, le pool de communication nageant aussi dans une grosse pagaille nous a fait parvenir une invitation de couverture médiatique des Assemblées annuelles de l’institution prévues le 22 mai en Inde. Confidentiel Afrique a décliné l’offre pour des principes de charte éditoriale. Explications
Confidentiel Afrique refuse de manger à la même table que le patron de l’institution financière panafricaine, le colosse nigérian Adesina. La publication le 20 avril dernier de notre article << Quand le nigérian Adesina électrocute et concasse tout sur son passage à la BAD ? >> a disjoncté les travées de l’institution basée à Abidjan. Confidentiel Afrique a osé écrire en posant le doigt dans la plaie qui pue au sein de cette institution. Les dégâts du grand ménage foudroyant sont énormes. Nous disons que la vérité sur ces pratiques malsaines qui sont régulières et qui sont l’œuvre d’une seule personne, sont loin d’honorer l’image de la Banque africaine. Il faut le dire ! C’est le spectre de la série noire à la BAD. Le mercato d’Adesina est ouvert sur fond de démissions en cascade, de tensions en coulisses. D’abord au cabinet du Président de la BAD qui a été électrocuté avec le départ de Dr Sipho Moyo ex désormais Directrice de cabinet. Ce n’est pas fini. Le supplice d’Adesina se poursuit avec un bizutage au premier degré au niveau du Pool de Communication de l’institution, suite au départ de Ismaila DIENG, ex Directeur de ce Pool poussé à la sortie par l’ego hypertrophié d’un homme qui a pris l’option de tout broyer sur son passage. Ça sent pas bon aussi au service de Communication où les lignes entre les collaborateurs qui se flinguent dans les dos comme des snipers sont illisibles. Le fameux John Philipps est sous contrat de consistance aux frais du patron Adesina. Lui qui était déjà parti avec l’équipée Joël Kibazo après le départ du Rwandais Donald Kaberuka. Quel gâchis ?
Alors que les piètres rôles sont assignés au nigérien AOUDI Kassoum DIALLO et à la gabonaise OLIVIA NDONG. Enfin ! . C’est aussi le lieu de dire que Confidentiel Afrique a donc décidé de ne pas couvrir les Assemblées annuelles de la BAD qui vont s’organiser en Inde le 22 mai prochain. Nous sommes intraitables sur ce sujet. Pourquoi ? Comment peut -on accepter une invitation qui nous est parvenue le 4 mai 2017. C’est à dire 12 jours après la livraison de notre édition électronique sur les pratiques affligeantes du successeur de Donald Kaberuka. Avouons le, la BAD vit ses heures les plus difficiles en termes de quiétude bon enfant de cohabitation. Dans sa stratégie de faire le ménage autour de lui, Adesina a pris l’option de faire jouer ses cartes et pousser ses pions. Récemment, il a fait venir dans son cabinet Madame Maria, son ex assistante à Nairobi quand il bossait pour une organisation non gouvernementale. Cette dame dont la proximité d’avec le nouveau patron Adesina est connue de Nairobi au Nigéria, atterrit au cabinet du Président, bombardée Directrice de cabinet d’Adesina Akinwumi.
Pourquoi accepterions-nous d’aller couvrir cette assemblée de la BAD ? Alors que selon des sources bien informées, la liste d’accréditation des médias triés au crâne sobre et à la tête de soumission avait été bouclée. Pour raisons de principe, Confidentiel Afrique a décliné l’invitation et nous l’avons fait savoir par courriel officiel aux responsables sans pouvoir du Pool de Communication de la BAD. Ces derniers ont été contraints de nous faire inviter – aprês avoir bouclé la liste -sur instruction des hautes autorités de l’institution. Tout ceci n’est pas clair et pour le respect à nos lecteurs et la crédibilité de notre credo qui est : livrer l’information insoumise, Confidentiel Afrique ne sera pas en Inde pour les Assemblées annuelles de la BAD. Nous ne combattons pas un homme, mais ses pratiques qui n’honorent pas l’image extérieure de l’institution au moment où beaucoup de bailleurs traditionnels mettent la pédale douce pour renflouer les coffres de la bâtisse argentière.
Par La Rédaction
Confidentiel Afrique