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Nord du Burkina: 53 morts dans l’attaque de dimanche contre des gendarmes (nouveau bilan)

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Au moins 49 gendarmes et quatre civils ont été tués lors de l’attaque perpétrée dimanche par des jihadistes présumés contre un détachement de gendarmerie d’Inata, dans le nord du Burkina Faso, selon un nouveau bilan communiqué par le porte-parole du gouvernement mercredi.

“Nous pouvons établir le bilan suivant: 49 gendarmes décédés, 4 civils (tués). Nous avons fort heureusement retrouvé 46 gendarmes”, portés disparus, a indiqué Ousséni Tamboura à l’issue d’un conseil des ministres.

Un précédent bilan faisait état lundi de 28 gendarmes et 4 civils tués.

Le nombre de décès pourrait toutefois encore s’alourdir, le détachement de gendarmerie d’Inata, ville de la région du Sahel et proche de la frontière du Mali, comprenant environ 150 hommes selon des sources locales.

Ce détachement a été attaqué dimanche par “un important nombre d’individus armés” circulant “à bord de plusieurs pick-up et motocyclettes”, selon une source sécuritaire qui a évoqué “de longs échanges de tirs” entre les assaillants et les gendarmes.

Il s’agit de l’une des attaques les plus meurtrières contre les forces de défense et de sécurité depuis que le Burkina Faso est confronté aux actions jihadistes, qui ont débuté dans ce pays il y a six ans.

M. Tamboura a indiqué que le commandant des forces armées du secteur nord du pays a été démis de ses fonctions, après cette attaque.

Le Burkina Faso fait face depuis 2015 à des attaques jihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, dans la zone dites des “trois frontières”, aux confins du Mali et du Niger, deux pays également confrontés aux opérations des jihadistes armés.

Les violences, parfois mêlées à des affrontements intercommunautaires, ont fait environ 2.000 morts et contraint 1,4 million de personnes à fuir leur foyer.

Mardi, plusieurs centaines de personnes ont participé dans plusieurs villes du pays à des manifestations pour réclamer la démission de l’exécutif pour son “incapacité à mettre fin aux attaques terroristes”.

Un deuil national a été décrété au Burkina Faso depuis mardi jusqu’à jeudi.

ab/pid/stb/sba

Commentaires via Facebook :

3 COMMENTAIRES

  1. Effectivement mon frère. c est jrs comme ca. La politique de la France est basée sue la division.
    Il es grandement tps que nos dirigeants le comprennent enfin!!!!
    Depuis tres longtemps nous sommes avec avec la france:
    Ca ne marche pas pour nous! Mais,
    ca marche tres bien pour la France!!
    Alors, mettons ensemble….

  2. We mourn with families of gendarmies loss to these murders plus hope those families are provided withal to sustain themselves in modern humane way.
    It seems wherever go France in Sahel Terrorists/ jahadists/ violent criminals succeed. Maybe someone France is giving intelligence information to is giving it to terrorists/ jahadists/ violent criminals plus they are making great use of it.
    Even in Burkina Faso need for No Stone Left Unturned military Offensive is made clear. It would best serve us to simultaneously conduct No Stone Left Unturned offensive across Sahel nations if we are able to timely plus consistently provide helicopter gunships in support. If not we must even in Burkina Faso do No Stone Left Unturned offensive by area. We should choose adjoining areas of nations plus work outward plus north.
    We must save ourselves. It have proven incredibly stupid to believe France or Europe will save us. Work smart!
    Henry Author Price Jr aka Kankan

  3. Kabore va visiter Paris encore pour parler a son patron Macron, c’est dommage que le Mali, le Niger et le Burkina ne peuvent pas se mettre ensemble pour lutter contre le terrorisme car ils sont divises par Paris!

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