Non paiement de la pension des veuves maliennes par la Côte d’Ivoire : Un problème de communication ?

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Suite à un article de presse paru dans le journal Le Républicain du 30 Octobre 2007 faisant état de la suspension par la Côte d’Ivoire du versement de la pension de retraite à plus d’une centaine de veuves maliennes, notre correspondant à Abidjan a approché les responsables de la CNPS (Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) en Côte d’Ivoire pour en savoir les raisons profondes. Il s’est entretenu avec Eyimin Assio et Koffi François respectivement Directeur de l’exploitation et directeur de l’Agence des prestations extérieures (APEX) autour de la question du non paiement depuis 2 à 3 trimestres déjà de la pension des veuves maliennes du côté de l’INPS Mali.

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Pour M.Koffi François, premier responsable de l’APEX, cette agence de la CNPS est chargée d’assurer la gestion des paiements de tous les assurés qui ont travaillé en Côte d’Ivoire et qui percevaient des prestations dans ce pays avant de demander leur transfert dans leurs pays d’origine.

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Le Mali étant un pays hors convention donc bénéficiant d’un accord de paiement des retraités avec la Côte d’Ivoire, les assurés qui s’y trouvent présentement sont, aux dires de M.Koffi François, les assurés de replique montre suisse la CNPS Côte d’Ivoire qui ont décidé de rester chez eux. Cela a donc valu un accord de paiement de la partie ivoirienne avec l’Institut National de Prévoyance Sociale (INPS) du Mali pour satisfaire ces retraités. Au déla du Mali, il y a des pays tels que le Sénégal, le Burkina Faso, le Niger, le Togo et le Bénin qui bénéficient de l’accord hors convention.

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Et de tous ces 6 pays cités, de l’avis du Directeur de l’APEX, c’est le Mali qui bénéficie d’un traitement de choix de la part de la CNPS.

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En effet, à ce jour, ces responsables de la structure de prévoyance sociale ivoirienne disent être à jour pour ce qui est du paiement de leurs retraités qui se trouvent au Mali.

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Aussi, M. Koffi n’a pas manqué de relever que cela est à mettre au compte de la bonne ambiance qui règne replica uhren kaufen entre les responsables de la CNPS et ceux de l’INPS. “Il ne se passe pas de jour où les responsables de ces différentes structures ne s’appellent” , ont- attesté en chœur nos deux hôtes.

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Ceux-ci ont également fait savoir que chaque année, il y a du côté du Mali, en présence des responsables de la CNPS Côte d’Ivoire, une opération dite de la reddition des comptes. Et après cette opération, lorsqu’il est révélé que certains pensionnaires n’ont pas touché à leur solde, obligation est faite à l’INPS au regard des dispositions de l’accord de s’adresser à son partenaire ivoirien pour clarification ou même pour réparation. Nos interlocuteurs, pour ce qui est du cas spécifique des veuves maliennes non encore satisfaites, ont promis de s’adresser le plus rapidement à l’INPS afin d’avoir la liste exhaustive pour mieux traiter si possible la question au cas par cas.

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Déjà, ils croient savoir ici que le nœud du problème se trouve dans la large diffusion des dispositions sur la pension de retraite contenue dans la nouvelle réforme. «Non seulement nous avons décidé d’appliquer désormais de façon stricte la nouvelle réforme en ses différents points mais aussi nous souhaitons que nos partenaires Imitazioni orologi italia extérieurs nous facilitent la tâche en communiquant autour de cela avec les assurés qui n’ont pas toujours l’information capitale», a insisté M.Eyimin Assio.

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Quelques fois, les pensionnaires sont confrontés à la difficulté de fournir les pièces exigées tout en respectant le délai de validité. Aussi, il y a le cas des veuves ayant un ou deux enfants mineurs au moment du décès du conjoint, qui bénéficient de la pension de la réversion jusqu’à ce que ceux-ci arrivent à la majorité.

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Et si ce cas de figure intervient, alors que celles-ci n’ont pas encore atteint la cinquantaine, la CNPS suspend le paiement de la pension jusqu’à ce que ce délai d’âge soit atteint pour reprendre le paiement.

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Ce sont en somme tout cet ensemble de choses et bien d’autres qui devront être mis ultérieurement à la connaissance des assurés sociaux pour éviter tous ces désagréments constatés, ont soutenu ces responsables de la CNPS. Simple question de communication qui devra être vite réparée.

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D. GILDAS Correspondant à Abidjan.

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