Nikki Haley, seule adversaire de Donald Trump dans la primaire républicaine, « suspend » sa campagne

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La candidate a confirmé sa décision ce mercredi, après une importante victoire de Donald Trump lors de la journée électorale du Super Tuesday.

Elle était la dernière à faire face à Donald Trump dans les primaires républicaines. La candidate Nikki Haley, seule adversaire de l’ex-président américain, a mis fin ce mercredi à sa campagne pour la Maison blanche. L’annonce, déjà évoquée dans plusieurs médias américains, a été officialisée lors d’un court discours prononcé depuis Charleston (sud-est), capitale de l’État de Caroline du Sud dont elle a été gouverneure.

« Le temps est maintenant venu de suspendre ma campagne », a déclaré la désormais ex-candidate à la présidence américaine, qui n’a cependant pas affiché de soutien total à son rival. « Vraisemblablement, Donald Trump sera notre candidat. Je le félicite et lui souhaite le meilleur », a déclaré la Républicaine de 52 ans.

« J’ai toujours été une Républicaine conservatrice et j’ai toujours soutenu le candidat nommé par le parti. Mais dans ce cas précis, je vais citer les sages mots de Margaret Thatcher : Ne suivez jamais la foule. Faites vous votre propre opinion », a recommandé Nikki Haley. « C’est maintenant à Donald Trump de mériter les voix de ceux, dans notre parti et au-delà, qui ne l’ont pas soutenu et j’espère qu’il va le faire », a-t-elle ajouté.

Trump et Biden appellent à les rejoindre
Dans la foulée, Donald Trump, et son très probable adversaire à l’élection, le président démocrate Joe Biden, ont tous les deux appelé les soutiens de Nikki Haley à les rejoindre. « Il n’est pas nécessaire d’être d’accord avec moi sur tout pour savoir que l’extrémisme MAGA ( « Make America Great Again », le slogan du camp Trump), est une menace pour ce pays. Nous avons besoin de tout le monde à bord : rejoignez notre campagne », a déclaré Biden sur X.

Cette annonce intervient après la journée électorale du Super Tuesday, lors de laquelle Donald Trump a remporté une victoire triomphale. Il a raflé quasiment tous les États – 14 sur 15 – en jeu mardi lors de cette grande journée électorale. Parmi eux figurent la Californie, la Caroline du Nord, le Texas et l’Alaska. La quinquagénaire a toutefois privé Donald Trump, 77 ans, d’un grand chelem en remportant le Vermont, un État peu peuplé frontalier du Canada.

Nikki Haley se posait en candidate qui saurait rétablir la « normalité » face au « chaos de Trump ». Mais la plupart des électeurs républicains font la sourde oreille à son plaidoyer.

Trump se dit « bien plus populaire »
Entouré de ses partisans réunis dans sa luxueuse résidence de Floride, Donald Trump a salué mardi « une soirée formidable, une journée incroyable ». Il n’a pas mentionné une seule fois Nikki Haley, consacrant toutes ses attaques à son rival probable à l’élection présidentielle, Joe Biden. Depuis le 15 janvier et en dépit de ses ennuis judiciaires, Donald Trump a remporté presque toutes les primaires organisées par son parti. Son premier procès pénal débute le 25 mars, à New York.

L’homme d’affaires assure être « bien plus populaire » depuis qu’il a été inculpé au pénal à quatre reprises, mais nombre de sondages montrent que le soutien à sa candidature s’effriterait considérablement s’il était condamné dans l’une de ses affaires pénales. À la peine dans les sondages, Joe Biden défendra quant à lui son bilan et déroulera sa vision pour l’Amérique jeudi lors du traditionnel discours sur l’état de l’Union au Congrès.

Côté démocrate, le président Biden, 81 ans, brigue un second mandat et ne fait face à aucune opposition sérieuse. Il l’a sans surprise emporté mardi dans tous les États en jeu pour son parti, concédant une défaite anecdotique à un illustre inconnu dans les Samoa américaines, un territoire du Pacifique.

Déjà lancé, lui aussi, vers son duel attendu avec Donald Trump, Joe Biden a assuré que son rival était « déterminé à détruire notre démocratie », l’accusant d’être « focalisé sur sa propre revanche et sa vengeance, pas sur le peuple américain ». Le match retour de 2020, qui n’enthousiasme pas les Américains selon les sondages, est quasiment confirmé, même si la course chez les républicains n’est pas officiellement terminée.

Source: https://www.leparisien.fr/

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1 commentaire

  1. Finally Nikki is showing good reasoning many thought or/plus wished she had shown weeks ago. This demonstrate she is reasonable plus know when war is los. It should improve her position for 2028 election. Who knows maybe she will make Trump list to be considered as vice president but I doubt it. There are other women fit for that position that fulfill Trump expectancies.
    Henry Author Price Jr aka Kankan
    P.S.
    Biden group continue selectively block my ability to send opinions to maliweb.net. Obama did same stupid shit!

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