Nigeria : La pénurie de liquidités persiste

0

– Plus de 13 partis politiques ont annoncé qu’ils ne participeraient pas aux élections présidentielles et de gouverneurs qui se tiendront les 25 février et 11 mars, si la date d’expiration des anciens billets est prolongée

Au Nigeria, la pénurie de liquidités, qui a commencé en raison du fait qu’il n’y a pas assez de nouveaux billets sur le marché pour remplacer les anciens billets qui ne seront plus en circulation pour des raisons de sécurité, se poursuit.

A quelques jours de l’élection présidentielle qui se tiendra le 25 février dans le pays, les files d’attente dans les banques sont longues en raison du manque de liquidités.

Adaeze Godwin, mère de deux enfants, a déclaré à Anadolu (AA) que ses enfants ne pouvaient pas aller à l’école depuis deux jours parce qu’elle ne trouvait pas d’argent pour assurer le transport.

Notant qu’elle est venue à la banque tôt le matin, Godwin a déclaré: “J’ai été choquée par la foule que j’ai vue quand je suis arrivée à 5 heures du matin. Pire, je n’ai pu obtenir que 5 000 nairas (environ 10 €) après 6h d’attendre”.

La Banque centrale du Nigéria (CBN), qui a émis de nouveaux billets le 15 décembre 2022 pour des raisons de sécurité, a annoncé que les anciennes pièces seraient valables jusqu’au 10 février 2023.

Les gouverneurs de Kaduna, Kogi et Zamfara ont demandé à la Cour suprême de prolonger la validité des anciennes pièces.

Tandis que, le tribunal avait décidé de proroger la date d’expiration des billets, qui sortiront de la circulation le 10 février, jusqu’à une date qui sera déterminée ultérieurement.

Par ailleurs, plus de 13 partis politiques ont annoncé qu’ils ne participeraient pas aux élections présidentielles et de gouverneurs qui se tiendront les 25 février et 11 mars, si la date d’expiration des anciens billets est prolongée.

Lors de manifestations contre la crise de liquidité, dans la province d’Edo, l’intervention des forces de l’ordre s’est conclue par la mort de 4 personnes.

SOURCE: https://www.aa.com.tr/fr

Commentaires via Facebook :