Le périmètre de la présidence de la République et du ministère des Affaires étrangères à Niamey, au Niger a été hier, tard dans la soirée, le théâtre de tirs nourris. À l’arme lourde d’une durée d’une vingtaine de minutes. Selon des sources sécuritaires, cette tentative de coup d’État, qui a été vite maitrisée par la Garde présidentielle reste encore des zones d’ombre.
La capitale nigérienne, Niamey s’est réveillée brusquement avec une attaque à l’arme lourde entre la garde présidentielle et un groupe de militaires sous la conduite du Capitaine d’escadrille GOUROUZA Amadou. Il était à bord de 3 pickups à mitraillettes.
Cette tentative de coup d’État qui n’a pas abouti intervient à deux jours de la prestation de serment du tout nouveau Président élu Mohamed Bazoum, prévue le vendredi 02 Avril.
L’épicentre de l’attaque était le carrefour du ministre des Affaires étrangères, proche du Palais présidentiel. Les tirs à l’arme lourde ont duré une vingtaine de minutes, mais, les assaillants n’ont pas fait le poids face à la garde présidentielle qui, elle aussi, lourdement armée a riposté.
Ce matin, la situation est revenue à la normale, plusieurs des assaillants ont été alpagués et sont dans les locaux de la Gendarmerie nationale. Le chargé de la sécurité de la base aérienne, le capitaine Gourouza serait le chef des assaillants. Selon nos informations, il est en ce moment en séance d’interrogatoire. Au centre-ville, les gens vaquent à leurs occupations. La frontière nigérienne terrestre est fermée et, on note une forte présence des forces de l’ordre qui sont déployées au niveau du siège de l’Assemblée nationale. Selon des informations obtenues par Confidentiel Afrique, un avion patrouilleur a survolé la capitale nigérienne pendant une heure afin de neutraliser d’éventuels assauts de l’appareil militaire. Selon des sources autorisées, d’un instant à l’autre, le ministre nigérien de l’Intérieur fera une déclaration pour apporter plus de précisions, au moment où tout le monde attend de comprendre ce qui s’est réellement passé.
Ces événements interviennent dans un contexte de transition politique au Niger, puisque dans deux jours, vendredi 02 Avril, le président sortant Mahamadou Issoufou doit remettre le pouvoir à son successeur, Mohamed Bazoum, vainqueur officiel du second tour de la présidentielle du 21 février dernier.
Par Ismael AIDARA, Envoyé spécial à Niamey et Maguette MBENGUE (Confidentiel Afrique)
C’est un avertissement. S’il à saluer que Mahamdou Issoufou n’ait pas choisi de suivre les Alpha Kondé, Alassane OUATTARA, Denis Sasou Nguésso et compagnies, il est regreter des entraves sont sciemment faites à la canditure de certaines personnes et que les opérations de vote sont entahées de fraudes. Depuis longtemps, en effet, on entend parler d’affaires de traffiques de bébés et cette affaire n’est jamais définivement reglée. On la réchauffe chaque que des élections s’approchent. Je pense que c’est une instrumentalisation de la justice dans affaire dont la véracité peut être mise en doute.
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