Après la mort de trois personnes dans l’attaque d’un convoi militaire français dans une ville du Niger, le président du pays Mohamed Bazoum a demandé une enquête ce vendredi.
Ces images de l’attaque datant du
27 novembre dernier montre le convoi
au cœur d’affrontements à Tera dans l’ouest du Niger.
Après avoir été
retardé par de violentes manifestations au Burkina Faso le mois dernier, le convoi de ravitaillement
en provenance de Côte d’Ivoire a rencontré de nouvelles difficultés qui ont causé la mort de trois personnes et fait une douzaine de blessés selon le gouvernement nigérien.
S’exprimant dans une allocution télévisée à l’occasion du
63e anniversaire de l'indépendance du Niger, le président Bazoum a demandé aux autorités françaises, d’ouvrir une enquête en vue de sanctionner les potentiels coupables d’actes répréhensibles.
Le convoi de ravitaillement, arrivé sur le sol africain en Côte d'Ivoire au début du mois, avait traversé le Burkina Faso avant d'entrer au Niger pour se rendre à sa destination au Mali.
Il se dirigeait vers une base à Gao, dans le centre du Mali, un centre de l'opération française Barkhane qui renforce les alliés au Sahel contre une insurrection djihadiste qui a débuté dans le nord du Mali il y a près de dix ans.
Mais des affrontements ont éclaté à Tera, dans l'ouest du Niger.
Le porte-parole de l'armée française, Pascal Ianni, a déclaré à l'époque qu'"aucun soldat français n'a été blessé". Mais "deux chauffeurs civils du convoi ont été blessés par des pierres et certains camions civils ont été endommagés".
M. Bazoum a déjà exprimé sa "gratitude" envers la France et salué ses "sacrifices" au Sahel.