La France s’apprête à recevoir pour la première fois une cargaison de pétrole brut en provenance du Niger, un événement marquant pour les relations énergétiques entre les deux pays. Le pétrolier Front Cascade transporte actuellement un million de barils de pétrole nigérien vers la raffinerie de Lavéra, située près de Marseille. Cette opération est supervisée par une co-entreprise réunissant les géants industriels Ineos du Royaume-Uni et PetroChina de Chine.
Ce premier envoi de pétrole nigérien représente une étape cruciale pour le Niger, qui voit enfin aboutir ses efforts d’exportation énergétique après de nombreux défis logistiques et politiques. Le Bénin a finalement donné son accord pour que ce précieux chargement traverse son territoire, une décision essentielle pour permettre au Niger de se lancer dans cette nouvelle phase de son développement économique.
La raffinerie de Lavéra, qui reçoit cette cargaison, est un site stratégique connecté par pipeline à plusieurs pays européens, dont la Suisse et l’Allemagne, ainsi qu’à diverses régions de France. Ce réseau permet une distribution efficace du pétrole raffiné à travers l’Europe, amplifiant l’importance de cette première livraison.
Le gisement d’Agadem, exploité par la China National Petroleum Corporation (CNPC), est à l’origine de cette production. La CNPC a investi massivement dans les infrastructures nécessaires, y compris la construction du pipeline, assurant ainsi une majorité des parts de la production. Selon les accords en place, l’entreprise chinoise est en mesure de revendre l’ensemble de la production pour la première année, soit environ 90 000 barils par jour, répartis sur trois cargaisons mensuelles.
Cette première expédition vers la France est également un test de qualité crucial pour le pétrole nigérien. Une fois raffiné, le pétrole sera évalué pour confirmer qu’il répond aux standards exigés par les consommateurs européens.
Source: https://lanouvelletribune.info/
Je suis assez de l’avis de LeGoupil. Encore que je pencherais plutôt pour l’hypothèse de la bonté. Quoi que puisse penser l’abruti de service de « la maudite France », elle demeure secourable. Qu’elle le fasse en faveur d’un régime putschiste, dénué de toute perspective démocratique, est en soi problématique. Sans doute répugne-t-elle à laisser un pays qui lui fut lié crever la bouche ouverte. On verra lorsque le Mali, touchant le fond, demandera grâce…
Ah ces français, ils sont trop bons. Ils vont raffiner le pétrole de putschistes qui vomissent sur elles. Trop bons ou trop c.o.n.s ? Je pencherais pour la seconde option
Oui trop cons me semble la meilleure analyse. Malheureusement….