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Mahamadou Issoufou, au palais de la présidence à Niamey, au Niger.
France 24[/caption]
Trente-quatre députés de l'opposition ont déposé mercredi sur le bureau de l'Assemblée nationale une requête de mise en accusation du président Issoufou pour « haute trahison ». Les députés l'accusent de divers griefs, dont celui d'avoir bradé les ressources naturelles du pays. Un tir de barrage qui intervient à trois mois de la présidentielle, mais qui a peu de chance de produire des résultats.
Si la requête des députés était déclarée recevable par le bureau de l'Assemblée nationale, elle aurait peu de chance d'aboutir, l'opposition ne disposant pas de la majorité. Mais cette requête risque fort de finir dans la corbeille à papier car comme le souligne le vice-président de l'Assemblée, il n'existe nulle part dans les textes de procédure permettant aux députés de s'autosaisir et de mettre en accusation le président.
L'opposition ne l'ignore pas et cherche surtout à donner de l'ampleur à sa fronde contre
Mahamadou Issoufou. Il est accusé à la fois de brader les ressources minières avec les conventions, qualifiées «
d'obscures » par l'opposition,
signées entre le Niger et le groupe français Areva dans le secteur de l'uranium...
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