A Niamey, plusieurs officiers supérieurs auraient été interpellés depuis mardi 15 décembre 2015. Le motif des arrestations n’est pas encore connu. Ces arrestations interviennent dans un contexte de tension politique à deux mois du scrutin présidentiel et législatif, prévu le 21 février.
Que se passe-t-il à Niamey ? Au moins quatre généraux et colonels auraient été interpellés. Mais le nombre d’arrestations n’est pas encore définitif puisque des officiers subalternes seraient aussi aux arrêts depuis mardi 15 décembre 2015.
Deux noms sont d’ores et déjà connus : le lieutenant-colonel Dan Haoua, commandant de la base aérienne, et le général Salou Souleymane, inspecteur général des armées.
Pour l’heure, aucun motif d’arrestation n’a été donné. S’agit-il d’une brouille interne à l’armée comme des sources l’évoquent ? Ou les officiers interpellés préparaient-ils autre chose ? Cherchaient-ils à déstabiliser le pouvoir à deux mois du scrutin comme d’autres sources le laissent entendre ?
Pas de commentaire du gouvernement
Il est trop tôt pour dire avec certitude quels soupçons pèsent sur les deux militaires et quelles étaient leurs intentions.
Le porte-parole du gouvernement joint par RFI se refuse à tout commentaire.