Niger : en plein conflit avec Patrice Talon, Abdourahamane Tiani s’est tiré une balle dans le pied

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Dans la crise qui oppose le Bénin de Patrice Talon au Niger, Abdourahamane Tiani vient de se tirer une balle dans le pied après sa dernière sortie médiatique.

Le chef du Conseil National pour la Sauvegarde de la Patrie (CNSP) du Niger a fait de récentes déclarations sur le Bénin qui ne militent pas pour un dégel du conflit entre les deux pays.

Bien au contraire, les récentes déclarations de la junte au pouvoir ne vont certainement pas améliorer les Real déjà tendues entre Cotonou et Niamey.

En effet, lors d’une interview télévisée, ce dernier a réfuté les allégations de son premier ministre sur la présence de bases militaires françaises au Bénin et leur rôle présumé dans la déstabilisation de la région.

Il s’est clairement tiré une balle dans le pied en balayant du revers de la main les grotesques accusations de son premier ministre qui affirmait quelques semaines plus tôt que le Bénin abritait des bases françaises destinées à déstabiliser le Niger.

Le chef de la junte a, en effet, affirmé qu’une action subversive ne nécessite pas l’intervention de troupes conventionnelles, minimisant ainsi l’impact des forces conventionnelles étrangères dans de telles situations.

Pour de nombreux internautes, Abdourahamane Tiani ne devrait pas contredire publiquement son premier ministre surtout dans un contexte aussi délicat. Quelle version choisir entre celle du président de la transition et du premier ministre nigérien ? S’interrogent de nombreux internautes.

Pour les populations, l’heure n’est plus aux invectives. Abdourahamane Tiani et Patrice Talon devraient travailler à améliorer les relations entre les deux pays (Bénin-Niger).

Source : L-frii

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1 commentaire

  1. Les deux têtes de l’exécutif nigérien (Le Président et le Premier Ministre) doivent se consulter souvent au lieu de se retrouver dans de telle situation inconfortable et irresponsable. Cette position des deux chefs de l’exécutif au Niger et au Bénin mérite d’être close car c’est les braves populations des deux côtés qui en souffre très fortement, cela n’est pas acceptable. Ce qui est certain, TALON n’a pas raison depuis le départ et il est temps que TIANI accepte son pardon afin de soulager les deux peuples qui trainent les conséquences de cet embargo depuis presqu’un an maintenant.

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