Niger: un comité de soutien en faveur de Saïf al-Islam Kadhafi voit le jour

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Saïf al-Islam Kadhafi, le 27 avril 2014. © MAHMUD TURKIA / AFP

Un comité de soutien au fils de Mouammar Kadhafi récemment libéré vient de voir le jour à Niamey, au Niger. Le comité, qui fustige le comportement de la Cour pénale internationale, dénonce ce qu’il appelle le « harcèlement » de la CPI vis-à-vis de Saïf al-Islam Kadhafi, un « espoir », selon eux, pour la renaissance libyenne.

Le comité de soutien à Saïf al-Islam Kadhafi est composé de quelques dizaines de Libyens résidant au Niger, de membres de la société civile nigérienne et d’étudiants.

« On connaît le vrai tribunal de la guerre en Libye, explique un membre du comité, Mohammed Ahmed, par ailleurs ancien journaliste en Libye. Nous organisons cette manifestation pour déclarer notre soutien au peuple libyen, à la Libye et à la personne de Saïf al-Islam qui incarne cet espoir ».

Les organisateurs n’ont pas lésiné sur les moyens avec notamment les drapeaux verts de l’ancienne Lybie de Mouammar Kadhafi ou des photos géantes de son fils Saïf al-Islam.

Le « charisme d’un leader confirmé »

« Nous soutenons Saïf al-Islam parce qu’en tant que fils de Mouammar Kadhafi, il connaît mieux les grands projets de son père et nous soutenons les projets africains de son père », renchérit un membre de la société civile nigérienne.

Saïf al-Islam compte beaucoup de fans à l’université de Niamey, la capitale, en témoigne cet étudiant en troisième année de lettres : « Saïf al-Islam a été libéré, rappelle-t-il. La CPI s’est sentie interpellée. Il s’agit d’un jeune homme qui a un charisme d’un leader confirmé et avéré ».

Dans quelques semaines, le comité de soutien de Saïf al-Islam organisera d’autres manifestations dans les régions nord du pays.

 Par RFI Publié le 12-07-2017

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3 COMMENTAIRES

  1. Le jeune homme de 22 ans, qui a trouvé la mort lors d’un contrôle de police à Nantes, s’appelait Aboubakar F. et était originaire de Garges-lès-Gonesse (Val-d’Oise). Pourtant, il aurait pu aussi s’appeler Mamadou D. Une identité usurpée qu’il utilisait en Loire-Atlantique car Aboubakar F. est recherché depuis le 15 juin par les services de police dans le cadre d’une procédure pour vol en bande organisée et recel.

    Quand ces RACAILLES abusent
    À son actif, pas moins d’une dizaine de délits, du vol en bande organisée, donc, jusqu’à l’association de malfaiteurs en passant par des menaces de mort. Plus prudente, la préfète de Loire-Atlantique, Nicole Klein, a indiqué mercredi «qu’il était effectivement défavorablement connu de la police» et «qu’il semblerait qu’il était recherché». En raison de cet alias, l’identification formelle de Aboubakar F. fut fastidieuse et tardive – environ une dizaine d’heures après les faits.

    C’est le monde à l’envers …

    Ces « marcheurs » comprennent-ils qu’ils encensent une personne « défavorablement connue des services de police / justice » ???

    https://www.francetvinfo.fr/politique/banlieues/emeutes-a-nantes-une-soif-de-vengeance_2835493.html

    Parce qu’ils pensent que ceux qui SUBISSENT ces racailles n’ont pas soif de… malgrè la grande crainte des autorités, je crains qu’un jour il y aura bien affrontement entre eux et le reste de la population!

    Ça risque bien d’arriver, et ce n’est pas la peine d’empecher ceux qui osent tirer la sonnette d’alarme!

    La loi de la brousse ça suffit!

  2. Suis prêt à m’associer à tous ceux qui souhaiteraient la création d’un comité de soutient du même genre au Mali. Avec son défunt père, ils n’ont voulu que du bien pour l’Afrique et l’union africaine, pas seulement la Libye. Si j’étais huissier de justice, j’aurais créé un comité pour le recouvrement de l’argent prêté à Sarkozy. Pour le moment, nous lui souhaitons bonne chance, puisqu’il réhabilitera Khadafi à plus ou moins longue échéance.

  3. C’est louable et incompréhensible à la fois. Lorsque l’incompétent et malhonnête Président du Niger livrait l’autre fils de Kaddafi aux Libyens, cette organisation curieusement, ne s’est pas manifesté pour empêcher ou s’opposer à son extradition. Ce n’est que maintenant qu’elle s’insurge contre la C.P.I qui réclame Saïf El Islam pour le juger. En plus, la C.P.I exagère. C’est à l’état Libyen qu’il revient la décision de lui livrer Saïf s’il juge incapable de le faire lui même. La C.P.I ne peut se substituer à la justice Libyenne en aucune façon.

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